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Après 25 ans de collaboration, les écoles Saint-Paul et Saint-Maur de Mouscron se séparent: dans les cartons depuis plusieurs années, le projet est enfin acté

En 1997, les écoles Saint-Paul et Saint-Maur ont fusionné. En cause, un nombre trop bas d’élèves dans l’école herseautoise et le risque de fermeture de l’implantation. 25 ans plus tard, l’école Saint-Paul / Saint-Maur fait machine arrière.

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Depuis la rentrée, l’école Saint-Paul et l’école Saint-Maur sont deux écoles à part entière avec, à leur tête, deux directions différentes. Durant l’année scolaire 2021-2022, le pouvoir organisateur et la direction ont fait toutes les démarches nécessaires à cette scission. « Depuis plusieurs années, il y a un nombre trop important d’élèves », explique Mme Catherine, directrice de l’école Saint-Maur. Avec près de 200 élèves par implantation, ce n’était plus possible de continuer comme cela.

Alors qu’ailleurs, des écoles sont sauvées de justesse ou doivent fermer, les écoles Saint-Paul et Saint-Maur ont quant à elles prospéré. « C’est une école de quartier familiale qui s’occupe bien des enfants », ajoute Mme Catherine. « Et il y a eu beaucoup d’investissements dans l’école, comme la façade. Ça joue car c’est l’image de l’école ! », souligne M. Rodrigue, directeur de l’école libre du Mont-à-Leux, troisième école membre du même pouvoir organisateur, l’asbl Ecoles Paroissiales Réunies.

A l’intérieur de l’école, aussi, les infrastructures ont évolué : nouvelles classes, utilisation de l’agora et de la plaine comme espace extérieur, mais aussi de nouveaux projets qui doivent voir le jour. « Ce sont toutes des petites choses qui donnent envie », précise Mme Catherine.

Les deux implantations ont énormément prospéré ces dernières années.
Les deux implantations ont énormément prospéré ces dernières années. - ES

Trois écoles qui collaborent

En termes de capacité, aussi, l’école Saint-Maur n’a fait que prospérer. «  Quand on pense qu’en 1997, il n’y avait que trois classes de primaires (1-2, 3-4, 5-6). Maintenant, on a une classe par année et un polyvalent dans chaque cycle ». À cela s’ajoutent trois classes et demi de maternelles, « avec l’ouverture d’un mi-temps fin novembre ».

A l’école Saint-Paul, au Risquons-Tout, on retrouve la même configuration. « C’est ça qui devenait compliqué à gérer ! ». Tout ce travail, c’était finalement trop pour une seule direction. « On n’était plus qu’une direction pour l’administratif. On n’avait pas l’occasion de sortir de temps en temps sur la cour pour prendre le temps de discuter avec les enfants. Désormais, ce sont des choses que je peux faire, et je suis beaucoup plus sereine ! ».

Le projet de séparation des deux écoles était donc dans les cartons depuis quelques années, mais à l’époque, il n’y avait pas suffisamment d’élèves. Finalement, c’est Mme Catherine qui a porté ce projet lors de l’année scolaire passée.

Mais on ne met pas fin à 25 ans de collaboration d’un coup ! D’ailleurs, ce ne sont pas deux écoles mais bien trois qui collaborent au quotidien. Dans ce pouvoir organisateur, on retrouve donc l’école Saint-Maur et l’école Saint-Paul, qui sont désormais séparées, et l’école libre du Mont-à-Leux. « Nous sommes trois écoles d’une asbl : les Ecoles Paroissiales Réunies. Nous avons un seul pouvoir organisateur qui nous soutient. Ils sont toujours bienveillants et à l’écoute ».

Une nouvelle directrice pour l’école Saint-Paul

C’est un grand changement pour Mme Fabienne ! Cette nouvelle rentrée, elle l’a faite dans une toute nouvelle école. Alors qu’elle a déjà endossé le rôle de directrice pendant 5 ans dans d’autres écoles de Wallonie picarde, elle est désormais la nouvelle directrice de l’école Saint-Paul. « J’ai travaillé à Beloeil et à La Glanerie. C’est un nouveau challenge ! ».

Deux écoles à part entière.
Deux écoles à part entière. - ES

Un sacré challenge d’ailleurs. Car c’est la première fois que Mme Fabienne est à la tête d’une si grande implantation. « C’est le nombre d’élèves qui change beaucoup. L’an dernier, j’étais dans une école de 54 élèves, et je me retrouve avec une école de 200 élèves ! La chance que j’ai c’est d’avoir deux collègues avec qui collaborer ».

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