Une année record pour les glaciers: à Tinlot, on prolonge les goûts fruités estivaux durant ces chaudes vacances de Toussaint

L’été 2022 a été le plus chaud enregistré en Europe selon le service européen Copernicus, et cette année a été en règle générale l’année de nombreux records climatiques. Pour les glaciers, ces records sont une aubaine, permettant de se relever après deux années biaisées par la crise sanitaire.

En ce dernier week-end d’octobre, le thermomètre affichait 23 degrés à Huy, et il n’était pas rare de voir des familles profiter d’une bonne glace. Certains glaciers de la région comme la glace timbrée à Tinlot ont même décidé de prolonger leurs goûts fruités estivaux tels que la passion ou le melon. « Les glaces fruitées ne se vendent plus d’habitude en octobre, mais pas cette année » nous indique la restauratrice. Tous les glaciers s’accordent à dire, comme le waremmien Pascal du Limont blanc que « la météo incite les gens à sortir, se promener et faire un détour par le glacier ». Cet été Indien fait donc du bien, après un été pas si simple comme en témoigne Jonathan, fondateur du glacier John John à Verlaine : « Au-dessus de 30 degrés, les gens ne sortent plus et ne prennent plus de glaces ».

Le prix du sucre a triplé

Malgré cette saison qui « nous fait du bien » comme le dit le glacier waremmien, les crises du carburant et des matières premières touchent directement le secteur. Pour Pascal, le prix du sucre a triplé en un mois, et une pénurie des produits laitiers est attendue. Malgré tout, la plupart des glaciers tentent de ne pas répercuter l’inflation sur leurs prix, car, comme le dit Jonathan « la glace est un plaisir, pas une nécessité » ; Pascal parle même de « luxe ». Il est malgré tout difficile pour certains de ne pas modifier leurs prix, comme la glace timbrée à Tinlot qui n’a pas augmenté ses prix cette année mais qui compte le faire l’année prochaine