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Une stèle en l’honneur du sourcier et radiesthésiste Marcel Jeanpierre, à Trois-Ponts

Un monument a été inauguré pour rappeler la mémoire d’un Trois-Pontois connu bien au-delà de sa commune et qui a rendu de fiers services à plus d’un. Notamment en découvrant la source de Bru et en permettant à la police de résoudre certaines énigmes.

Marcel Jeanpierre a été une figure marquante de la région de Trois-Ponts. Sourcier et radiesthésiste, il a été d’un précieux secours pour de nombreuses personnes confrontées à un casse-tête, jusqu’à son décès en 2020, à 96 ans. Un parcours peu commun qui a suscité la pose d’une stèle en son honneur, qui vient d’être inaugurée.

Dès l’âge de 6 ans, il s’était découvert un talent de sourcier. Ce qui l’amènera bien plus tard à guider Spadel pour enfin découvrir la source de Bru, que le groupe cherchait depuis longtemps. L’habitant d’Aisomont avait affirmé que la nappe se trouvait à 300 mètres sous ses pieds. Par la suite, le minéralier recourra à nouveau à ses services pour des prospections au Portugal, au Danemark, en Israël, en Écosse, en Espagne, en Hongrie… Au Pays de Galles, c’est encore sa baguette qui indiquera où creuser pour trouver la source de Brecon Carreg.

Il utilisera aussi son pendule, à la demande de la police, pour retrouver une personne disparue, un objet volé…

Pour l’entreprise Joskin, qui produit des machines agricoles à Soumagne, il sera aussi d’un précieux secours. Pour déterminer où se produisaient des problèmes électriques dans les bâtiments industriels et pour indiquer comment les résoudre.

Et on en passe, dont des conseils à des particuliers pour retrouver les chats, chiens et troupeaux égarés.

Un stèle a été érigée à côté d’un banc au hameau de Aisomont.
Un stèle a été érigée à côté d’un banc au hameau de Aisomont. - José Schmitz

Le Trois-Pontois était aussi à l’occasion guérisseur, récitant des formules permettant de soulager des brûlures, des luxations…

L’homme était si réputé que Jean-Philippe Legrand lui a consacré une biographie volumineuse, qui en est à sa troisième édition, avec bientôt 3.700 volumes imprimés.

Et le week-end dernier, une stèle a été inaugurée qui rappellera aussi ce personnage hors-norme, à une centaine de mètres de son domicile, à Aisomont. Elle a la forme d’un menhir et est ornée d’une plaque évoquant sa mémoire et celle de son épouse Minnie. Elle a été dévoilée en présence d’une centaine de personnes, dont les membres de la famille de Marcel Jeanpierre, de Victor Joskin, de représentants de la commune. La cérémonie a été suivie d’une réception au musée de Wanne.

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