Meschac, tué à Mons, devant ses deux enfants: la police judiciaire recherche des images pour faire avancer l’enquête


Meschac a été tué à son domicile rue Verte à Mons. L’homme a reçu de multiples coups à l’arme blanche. Ses enfants d’un an et demi et deux ans et demi étaient présents sur les lieux. Ce sont leurs pleurs qui ont créé l’inquiétude chez les voisins. Finalement, le corps a été retrouvé sans vie vers 14h ce vendredi.
La police recherche des images
À l’heure actuelle, aucun suspect n’a été mis en cause dans ce terrible drame. La police continue d’entendre les proches de la victime ainsi que le voisinage. Ce lundi matin, les agents de la police judiciaire faisaient du porte-à-porte au niveau de la rue Verte et de la rue de Nimy. Ils recherchent des enregistrements vidéo ou toute autre information permettant d’y voir plus clair dans cette affaire.
Le défunt n’était pas connu de la justice. « Ils sont très gentils et n’hésitent pas à rendre service. Ils sont polis et n’ont jamais embêté personne », explique une riveraine. Identifier des suspects est donc particulièrement compliqué. Qui aurait pu commettre un tel acte, d’autant plus devant les enfants de la victime ?
Ce lundi soir, la date des funérailles n’était pas encore connue, à cause des circonstances du décès.
Meschac, 25 ans, tué à Mons: ses deux enfants ont pleuré des heures à côté de son corps avant que l’alerte ne soit donnée
Deux jours après le terrible drame qui a touché une famille montoise, l’inquiétude est toujours présente parmi les riverains de la rue Verte. Que s’est-il passé ? Qui a fait ça ? Les questions sont nombreuses...


En passant dans la rue Verte en plein centre-ville de Mons, ce dimanche, personne ne pourrait croire qu’un tel drame ait eu lieu seulement 48 heures auparavant.
La petite rue est déserte et rien n’indique qu’elle a été fermée durant de nombreuses heures ce vendredi, et que la police ainsi que le parquet de Mons y a passé le peigne fin pour découvrir comment une personne a pu en venir à tuer un jeune père de famille...
Un famille sans problème
Revenons quelques jours en arrière, à savoir jeudi soir. Les habitants de cette petite maison transformée en appartements ne se doutent pas une seconde des faits qui vont se produire seulement quelques heures plus tard : Meschac (et non Meshek, comme nous l’avions orthographié dans un premier temps) a été poignardé à mort, sous les yeux de ses enfants. Une riveraine explique : « Je l’ai croisé en soirée et tout semblait aller normalement. On a l’habitude d’entendre du bruit dans leur appartement, notamment des portes qui claquent ou les enfants qui pleurent, mais rien de très grave », explique-t-elle.
Le couple habite au rez-de-chaussée de la maison, avec ses deux enfants de un an et demi et deux ans et demi. C’est une famille sans problème. « Ils sont très gentils et n’hésitent pas à rendre service. Ils sont polis et n’ont jamais embêté personne », raconte la riveraine. La famille reçoit régulièrement des gens, il y a souvent du passage dans le hall d’entrée de l’immeuble, mais tout se passe dans le respect des voisins.
Les enfants pleuraient
Il semblerait donc que jeudi soir, la mère de famille soit partie travailler tandis que son compagnon, Meschac, s’occupait des deux enfants. Selon certains, le crime s’est produit durant la nuit. Des riverains ont en effet eu l’impression qu’il s’était passé quelque chose dès le petit matin. C’est une habitante du quartier, en entendant les enfants pleurer pendant plusieurs heures, qui s’est inquiétée le vendredi après-midi. « C’est normal que les enfants pleurent, mais là, ça ne s’arrêtait pas », explique la riveraine.
Tout s’est alors passé très vite : un habitant s’est approché de l’entrée de l’appartement et a vu des traces suspectes ainsi qu’une poussette renversée. Le propriétaire de l’immeuble a appelé la mère de famille qui a contacté la nounou pour qu’elle vienne voir ce qu’il se passe. Vers 14h ce vendredi, la police arrive sur place, la rue est bouclée. On vient de trouver le corps sans vie de Meschac. Malgré l’intervention des secours, l’homme de 25 ans n’a pas pu être sauvé, c’était trop tard.
L’incompréhension
Dans la rue, c’est l’incompréhension. Comment un tel drame a pu arriver ? Qui plus est, devant deux enfants ? Deux jours plus tard, le choc est toujours là. La famille ne semble plus avoir mis les pieds dans l’appartement. Le corps de Meschac a été autopsié. Il a été tué de plusieurs coups avec une arme blanche.
Actuellement, aucun suspect n’a été mis en cause dans ce terrible drame. L’inquiétude ne fait que grandir auprès de ceux qui vivent à proximité de la scène de crime. D’autres pensent même à déménager. La police, de son côté, mène des devoirs d’enquête et essaie de comprendre ce qu’il s’est passé. Une instruction a été ouverte, confirme le paquet de Mons, avec, vraisemblablement, chef de meurtre.