Thomas, 29 ans, originaire de la province de Liège, est le jeune policier qui a été tué lors de l’attaque au couteau à Bruxelles ce jeudi soir


La Belgique est endeuillée au lendemain de l’attaque au couteau qui a coûté la vie à un jeune policier ce jeudi soir à Bruxelles. Ce jeune policier, c’est Thomas Monjoie, un jeune homme de 29 ans originaire de Donceel et qui vivait en région liégeoise depuis plusieurs années.
Thomas avait un frère jumeau et une sœur. Il était musicien, batteur, et avait suivi des cours à l’Atelyé de Waremme (maison de jeunes ou il prenait des cours de batterie). Il avait travaillé dans l’horeca avant de changer de métier et de devenir policier il y a quelques années.
Pour rappel, Thomas Monjoie faisait partie de la patrouille de la zone de police Bruxelles-Nord qui a été attaquée par un individu armé d’un couteau, jeudi soir vers 19h15, rue d’Aerschot à Schaerbeek.
L’agresseur a interpellé les deux policiers qui se trouvaient dans la voiture avant de les poignarder. D’autres policiers sont venus en renfort et ont tiré sur l’assaillant afin de le maîtriser.
Un périmètre avait été dressé et divers devoirs d’enquête ont été ordonnés par le parquet de Bruxelles. Selon nos informations, l’auteur aurait crié « Allahu Akbar » lors de son attaque. Le parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme, a été saisi de l’enquête. « Nous avons repris le dossier car il y a une suspicion de motif terroriste, ce qui devra bien sûr être confirmé ou infirmé par l’enquête », a déclaré ce porte-parole, Eric Van Duyse.
Par ailleurs, le suspect s’était présenté dans un commissariat d’Evere, un peu plus tôt dans la journée de jeudi, en expliquant son intention de commettre un attentat contre des policiers. Sous la supervision d’un magistrat, il a accepté d’être emmené dans un hôpital afin d’être soumis à une évaluation psychiatrique, d’où il semblerait avoir été relâché.
Durant la nuit, on a appris que le niveau de menace pour la Belgique ne sera pas relevé à la suite de cette attaque et reste donc à 2, a confirmé l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM). Le niveau 2 – sur une échelle allant jusqu’à 4 – indique une menace moyenne.