Les «Têtes de l’Art», collectif carolo, exposent au Rockerill leurs œuvres faites d’acier, de bois, de terre, de papier…




« Ni dogme, ni contrainte » : tel est le slogan adopté par le Collectif des Têtes de l’Art, lancé par Michaël Sacchi. 25 artistes exposent leur(s) œuvre(s) dans des techniques aussi diverses que l’acier, le bois, la terre, le papier, le plastique, la résine, l’huile, l’acrylique, les collages, la photographie…
Parmi eux, des invités, des incontournables, et des nouveaux. Récemment diplômé en design à l’Académie de Châtelet, Eric Hillewaere a créé une sculpture représentant une Afro-américaine dans les années 30. « Victime de discriminations liées à sa couleur de peau, cette femme est transpercée par des flèches », explique le plasticien. « Pour l’ambiance, je me suis inspiré du Cotton Club, ancienne salle de concert (quartier de Harlem à New York), où les musiciens noirs se distinguaient par leur talent ». Cet artiste de Gerpinnes fabrique également des lampes d’atmosphère en bois exotique, qui projettent des faisceaux lumineux.
Originaire de Morlanwelz, Jérôme Moulron pratique le travail de la cire et le coulage en bronze (provenant d’un ferrailleur de Châtelet). Représentés dans différentes postures, des personnages filiformes, imprimés en 3D puis assemblés, sont placés au-dessus de champignons.
D’autres œuvres de cette expo intitulée : « Les œuvres mornes se ramassent à la pelle » sont à découvrir encore jusqu’au 11 décembre aux heures d’ouverture du Rockerill. Renseignements : 0473/43 73 73. tetesdelart.org.