Quel sélectionneur pour les Diables rouges? Voici pourquoi Louis Van Gaal n’est plus trop partant


La priorité de la task force de l’Union belge va à la désignation d’un directeur technique puisque le premier rendez-vous du futur sélectionneur des Diables rouges est fixé au 24 mars, en Suède. Samedi dans Het Laatste Nieuws, Vincent Kompany a exclu toute supputation. « J’ai décidé de ne pas entrer dans de telles spéculations. Vous pouvez m’envoyer un jour au Real Madrid, à Barcelone ou dans un club de deuxième division écossaise : je ne répondrai pas. Je m’en fiche. Spéculer ne sert à rien. »
Dans la foulée de la démission de Roberto Martinez, le Néerlandais Louis van Gaal (dont la succession à la tête des Oranje après le Qatar était arrangée depuis longtemps, au profit de Ronald Koeman) avait semblé ouvert à la succession alors qu’il avait fait partie de la short-list de Chris Van Puyvelde en 2016. « Vous allez devoir convaincre mon épouse Truus (rires). Non, je peux prendre cette décision tout seul comme un grand. La Belgique est un beau pays avec des gens agréables, Knokke est une belle cité balnéaire. Je connais les Diables suite à la Nations League. On verra. »
« Un choix formidable »
Depuis vendredi soir et la fin de son rêve de titre mondial, on l’a senti moins enjoué. « J’étais sorti de ma retraite pour devenir coach national. Vais-je prendre une autre fonction ? Normalement non. »
Cette dernière déclaration laisse un peu sceptique Dick Advocaat (autre spécialiste de la sortie de retraite, qui a replongé en D2 à ADO La Haye). « Il a quand même sollicité ouvertement la Belgique. Pourquoi ne pourrait-il être sérieux ? Il a 71 ans. S’il a cette opportunité, ce serait un choix formidable pour la Belgique. »
Truus n’est jamais à l’abri d’une surprise de son mari, qui ne lui avait pas parlé de l’équipe Oranje avant de relever le gant.