Mauvaise surprise pour plusieurs Belges en se garant sur un parking privé: «Nous nous réservons le droit de facturer un forfait de stationnement de 50 euros»

Pendant des années, des personnes se garaient dans le parking en face de la pharmacie nouvellement installée « Goed Apotheek » à Heist-op-den-Berg. Maintenant, c’est fini.

« Tout habitant de Heist-op-den-Berg qui se gare par erreur sur le parking privé de Goed Apotheek dans la Frans Coeckelbergsstraat risque un pincement de roue. Ce n’est qu’après avoir payé 50 euros de frais de stationnement que l’on peut s’en débarrasser. De cette manière, la pharmacie veut empêcher les voitures mal garées de prendre la place de ses clients, souvent moins mobiles. »

La pharmacie dispose de neuf places de parking pour ses clients. Pourtant, d’autres continuent à se garer régulièrement. « Par exemple, pour aller faire du shopping dans la Bergstraat ou pour suivre un cours dans le bâtiment de la tour tout près », explique M. Van den Berge. « Mais c’est ainsi qu’ils retirent des places à nos clients, qui ont souvent des difficultés à marcher et se déplacent avec un déambulateur ou un fauteuil roulant. S’ils ne peuvent pas trouver de place ici parfois à cause de ces parkers défectueux, nos clients iront dans une autre pharmacie. »

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50 € la place de parking

En fin de compte, Good Pharmacy a décidé de faire payer un droit de stationnement de 50 euros. Pour ce faire, Van den Berge applique une pince à roue à ceux qui ne tiennent pas compte des papiers d’avertissement sur le parking. « Nous nous réservons le droit de facturer aux non-clients un droit de stationnement forfaitaire de 50 euros par jour entamé et nous nous réservons le droit de bloquer votre véhicule avec une pince à roue jusqu’au paiement complet »

« J’insiste : il ne s’agit pas d’une amende », précise M. Van den Berge. « Il s’agit d’une redevance de stationnement, comme celle que vous payez au propriétaire ou à l’exploitant sur d’autres parkings privés. Dans ce cas, c’est bien. Notre mesure suit le code du champ et a été testée légalement. C’est une faille juridique que nous utilisons en dernier recours. Tout ce que je demande, c’est que les gens ne viennent pas se garer ici injustement. »

« Nous ne prenons pas cette mesure pour générer des revenus, mais pour nos clients les moins mobiles qui, autrement, seraient complètement privés de leurs droits », dit-elle. « Une barrière serait une alternative, mais nous avons ici des cooccupants et un syndic sur le site. Avant que cette intervention ne soit traitée par l’assemblée, il nous faudra encore du temps et notre problème de stationnement s’éternisera. »