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Aline tuée à Quévy, son mari Frédéric Lepoint accusé: le médecin légiste confirme qu’elle n’est pas morte durant la nuit!

Le dernier médecin légiste, dont l’audition avait été reportée, est venu témoigner devant la cour d’assises du Hainaut ce vendredi dans le cadre du procès de Frédéric Lepoint. Il est accusé d’avoir assassiné son épouse à Quévy en décembre 2014.

La cour d’assises du Hainaut a auditionné ce vendredi le médecin légiste qui est intervenu suite à la mort d’Aline Thirion, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2014. Son époux, Frédéric Lepoint, est accusé de l’avoir assassinée, ce qu’il conteste.

Le jour du drame.
Le jour du drame. - Archives/ EG

Le docteur Didier Stéfany s’est rendu à la rue Georges Tondeur, le 4 décembre peu après 15 heures. Le médecin légiste confirme la mort par asphyxie et estime que la victime a dû perdre connaissance en trois ou quatre minutes, ce qui l’a rendue incapable de se défendre ou d’enlever les liens entravant ses membres.

Pas morte durant la nuit

Le docteur estime que les déclarations des premiers médecins arrivés sur place sont crédibles. Ceux-ci avaient déclaré que le corps était encore chaud et souple à leur arrivée, vers 11h. « Le délai d’une mort survenue deux heures avant l’arrivée des secours me semble normal », dit-il, confirmant ainsi l’avis de ses confrères.

Aline, la victime.
Aline, la victime. - D.R.

Le médecin n’a pas constaté d’hypothermie chez Frédéric Lepoint le jour des faits, vers 16h. Quatre heures plus tôt, un médecin avait pris ses paramètres : ils étaient normaux.

Mardi, des médecins avaient émis des doutes sur l’heure de la mort de la victime. Frédéric Lepoint soutient qu’il s’agit de l’œuvre de voleurs, entrés chez lui vers 3h du matin. Or, les médecins sont formels : le corps d’Aline Thirion était encore chaud et souple à leur arrivée. Les pupilles n’étaient pas encore dilatées, le cœur ne battait plus. Ils ont tous deux tenté une manœuvre de réanimation.

L’accusé, lors de son procès.
L’accusé, lors de son procès. - J.C.

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