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Le souvenir de Raphaël Eugène Heynen

Sur la façade d’une maison à l’entrée de l’avenue Désiré Yernaux, à Wavre, se trouve une plaque rappelant la mémoire de Raphaël Eugène Heynen (1866-1950), un auteur wallon du siècle dernier. Il était également directeur de l’abattoir qui se trouvait en face de son domicile. Raphaël Eugène avait douze frères et sœurs dont certains se sont installés aux États-Unis.

Depuis deux ans, sur base d’un document laissé par M. Charles Heynen (1915-1993), M. François-Xavier Heynen tente de retrouver leurs traces et celles de leurs enfants. Ses recherches l’ont conduit à rassembler des éléments qu’il a présenté dimanche lors d’une conférence à l’Hôtel de Ville de Wavre. Un lieu qui n’avait pas été choisi au hasard puisque c’est au même endroit que la famille Heynen avait organisé un concert de charité en décembre 1896 au profit de Wavriens éprouvés.

Une trentaine de descendants, des Heynen bien sûr mais aussi des Riez, Bohyn, Daco, De Jaeger et Mestdagh ont écouté l’exposé avant de se rendre au cimetière de Wavre. Là, ils ont dévoilé une plaque sur la tombe de Martin Heynen (1840-1921) et Alphonsine Collart (1845-1918), les parents de Raphaël Eugène. C’est en effet là que l’auteur wallon, et créateur du cercle apicole de Wavre, est enterré. Jusqu’à présent aucune indication ne le mentionnait. Deux de ses petits-enfants, M. Guy Riez et Mme Christiane Heynen ont dévoilé la nouvelle plaque.

Après des mois passés à établir l’arbre, l’organisateur de la manifestation était très heureux : « Même si nous ne nous connaissions pas tous, nous étions devant la tombe de nos ancêtres communs, Martin et Alphonsine. Je suis assez sensible à l’idée que nous partageons quelque chose. D’ailleurs une agréable ambiance s’est rapidement installée. »

Outre des descendants de Raphaël Eugène, il y avait aussi des descendants de Hubert. Hubert Heynen (1874-1945) était un corniste réputé, visiblement très apprécié à Chicago où il a vécu longtemps avant de revenir à Wavre. Il est enterré à proximité de ses parents. Le troisième frère représenté est Charles (1872 ?), qui avait décidé de s’installer à Herstal pour travailler pour la toute jeune F.N. Du côté des sœurs, deux furent religieuses en Belgique, une autre disparaît à New York et la dernière, Irma, qui a vécu à Wavre et à Malève-sainte-Marie, a affirmé avoir adopté le fils de Charles Lindberg.

« À ce propos, il reste peut-être des souvenirs à Wavre de cette adoption rocambolesque. Le vrai nom de l’enfant était Jean Schroeder ou Schrader. Si quelqu’un se souvient de quelque chose… ».

Contact : martin@heynen.me

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