Les hôpitaux carolos font face aux infections respiratoires hivernales avec une certaine sérénité: «On est loin de la saturation, cela reste une situation normale»


Les gestes barrières tombent et les températures refroidissent : l’hiver et les fêtes de fin d’année marquent le retour des infections respiratoires. « Nous sommes en pleine épidémie de grippe », confie-t-on du côté de l’ISPPC. « Les cas de Covid sont détectés chez des patients qui sont hospitalisés initialement pour d’autres pathologies, certains sont même en revalidation. Ainsi, on a 14 patients positifs au Covid qui sont à De Vinci. En termes de chiffres, le 23 décembre dernier, on comptabilisait 32 patients Covid (dont un aux soins intensifs), 20 patients hospitalisés pour une grippe (dont deux aux soins intensifs), et 13 patients hospitalisés pour une bronchiolite. », ajoute l’Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi (ISPPC).
Du côté du site lobbain du groupe Jolimont, on observe une légère augmentation des cas de patients hospitalisés pour des maladies respiratoires : « Actuellement, on enregistre dix patients atteints d’une infection respiratoire, placés en régime de précaution additionnelle, et on compte deux patients hospitalisés pour une bronchite aussi. Mais on est loin de la saturation, cela reste une situation normale. »
« Une situation à flux tendu »
À Gosselies, le GHdC observe, lui, une situation plus tendue : « Nous sommes à flux tendu pour le moment, avec un service et demi concerné par des hospitalisations pour infections respiratoires. Ce sont surtout des patients adultes qui souffrent souvent d’infections respiratoires, principalement des grippes et des pneumonies. Nos médecins du service de pneumologie remarquent qu’il y a plus de malades que l’année dernière. Ils expliquent cela par la suppression du masque, et donc par le retour de certains germes. Au niveau des patients Covid, on n’en a pas plus. »
En ce qui concerne les patients en soins intensifs et les enfants, la situation est plus stable pour le GHdC : « On compte cinq patients aux soins intensifs, hospitalisés pour une autre pathologie, mais qui ont été testé positifs à la grippe ou au Covid. Et du côté du service de pédiatrie, on n’observe pas d’augmentation par rapport aux autres années, c’est stable. C’est surtout chez les hospitalisations classiques pour adultes que l’on observe une certaine saturation. »
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