Voici nos articles les plus lus cette année dans la province de Namur et la Botte du Hainaut


Après deux années fortement marquées par la crise Covid, l’actualité régionale a vu débarquer un dossier tout aussi lourd : la guerre en Ukraine. Celle-ci a touché tout le monde en province de Namur et dans la Botte du Hainaut. Cette crise a également eu des répercussions sur d’autres domaines comme le chauffage et même l’accueil des réfugiés. D’autres informations ont particulièrement intéressé les lecteurs de nos régions.
Voici les dix articles les plus lus en 2022 sur les sites Sudinfo de la Meuse Namur et la Nouvelle Gazette Entre-Sambre et Meuse.
1. L’appel à l'aide d'Elodie, enceinte et habitant Mornimont, pour trouver un logement
La situation catastrophique d’Élodie, maman de 4 enfants et enceinte de son 5e, vous a particulièrement fait réagir. La jeune femme originaire de Mornimont (Jemeppe-sur-Sambre) nous avait contacté car elle risquait de se retrouver à la rue.
Installée dans un logement de transit, la petite famille devait partir à la fin du mois d’août mais ne trouvait rien. Élodie s’était pourtant inscrite auprès de nombreuses agences sociales. Sans succès… Récemment, elle nous a renvoyé un appel à l’aide car elle n’avait toujours rien trouvé.
2. Jacques de Chimay et son problème d’accueil d’une famille ukrainienne
En juin dernier, un Chimacien expliquait ses difficultés depuis qu’il avait accueilli chez lui un père et son fils venant d’Ukraine. Jacques dénonçait les démarches administratives beaucoup trop nombreuses.
Mais le Baileusien avait surtout été déçu de la cohabitation avec ses invités. « Ils sont hyper exigeants et se considèrent à l’hôtel », nous avait-il révélé. « Si c’était à refaire, je n’hébergerais plus d’Ukrainiens ! »
3. Un carrefour dangereux à Wépion à cause d’une camionnette
L’article namurois le plus lu de l’année 2022 concerne cette étrange histoire de sécurité d’un carrefour du côté de Wépion. Durant les vacances, il n’était plus très recommandé d’emprunter la rue Marcel Lecomte pour déboucher sur la chaussée de Dinant, qui relie Namur et Dinant.
C’est en tout cas le sentiment qu’avaient de nombreux riverains. Ils dénonçaient le stationnement d’une camionnette qui bouchait complètement la vue. Les habitants avaient même contacté le bourgmestre Maxime Prévot et l’échevin des Voiries Luc Gennart pour demander d’interdire le stationnement à cet endroit. La solution d’un rond-point avait même été évoquée sans qu’une réelle volonté vienne du SPW.
4. Leslie de Namur se sent obligée de déménager à cause de Michelle Martin
L’histoire de Leslie vous a particulièrement ébranlé cette année. La Namuroise nous avait contacté car elle venait de donner son renom. La raison : sa propriétaire, vivant à côté, laisse souvent son bien à Michelle Martin, l’ex-femme de Marc Dutroux.
Suite à cette découverte, Leslie avait décidé de déménager pour que sa fille ne croise plus Michelle Martin. « On ne sait pas comment va se passer la réinsertion de cette dame et quelles seront ses fréquentations », nous avait confié la maman. « Et puis, sa présence dégage une aura négative. » C’est en février 2023 que Leslie partira de chez elle.
5. Bryan, 22 ans, refusé sur une attraction à la foire de Namur
Comme chaque année, Bryan, de Jambes, s’est rendu sur la foire de Namur, organisée du 1er juillet au 1er août. Mais cette année, il a malheureusement vécu une mauvaise expérience.
Alors qu’il souhaitait faire une attraction, il a été refusé en raison de son poids. En effet, le jeune homme pesait 125 kg. Trop, selon le forain. Après être descendu du manège, Bryan a demandé à se faire rembourser. « Au départ, le forain n’a pas voulu mais j’ai insisté. Il m’a ensuite lancé mon billet à la figure. C’est une honte », nous racontait-il. Selon le président de la Foire de Namur, Jean Busch, la raison était tout autre. « D’après ce que les forains m’ont expliqué, le Monsieur était trop grand pour l’attraction et la sécurité n’était plus assurée. » Une bien mauvaise nouvelle pour Bryan qui s’est particulièrement senti humilié ce jour-là.
6. Des clients avaient refusé de payer leur addition à Vitrival
Il y a quelques semaines, nous vous racontions la drôle d’histoire qu’avait vécue Nadège, cheffe de salle au restaurant « Chez Ayrton » à Vitrival (Fosses-la-Ville).
Un groupe de 4 personnes n’avait payé que 162 euros pour 4 menus à 45 euros (soit un total de 180 euros). Après avoir lu l’article dans nos pages, le papa du groupe était venu s’excuser pour ne pas avoir réglé la totalité de la note. Il pensait de bonne foi que tout était en ordre et que l’addition avait correctement été réglée. Une histoire qui se termine finalement bien.
7. Un couple et trois réfugiées ukrainiennes expulsés à Flawinne après une dénonciation
En mars, Thierry Beaulieu et sa compagne Svetlana ont accueilli trois Ukrainiennes en exil. Trois mois plus tard, tous les cinq ont dû évacuer leur logement de Flawinne suite à un arrêté d’inhabitabilité pris par le bourgmestre de Namur.
Suite à une dénonciation d’une ancienne locataire, les services de la Ville étaient venus inspecter les lieux pour vérifier si tout le monde y était en sécurité. Le verdict était sans appel : il fallait effectuer pas mal de travaux pour pouvoir rester. Évidemment, c’était impossible au vu du timing très serré.
8. Michel de Couvin et ses problèmes de camions
Depuis l’ouverture du contournement de Couvin, le passage des camions dans la rue de Michel est devenu problématique. Il faut dire que sa rue est une sorte d’entonnoir et qu’à un moment, elle n’est large que de 2,5 m.
Cette situation rend difficile la circulation des camions. Certains avaient même accroché la gouttière ou son mur en pierre bleue. Évidemment, les pierres tombaient, se brisaient et les chauffeurs continuaient leur route sans le voir. Le Couvinois avait même déjà interpellé la commune à plusieurs reprises. Du côté de l’administration, on estimait que l’installation de portiques était impossible.
9. La charcuterie Peters à Namur ferme ses portes
En 2022, nous vous avons aussi relaté la fin de certains monuments commerciaux. C’est le cas de la charcuterie Peters à Namur. Celle-ci a fermé ses portes durant l’été après que trois générations s’en soient occupées. Carole, âgée de 63 ans, partait à la retraite. Mais elle avait décidé d’arrêter plus tôt notamment à cause de l’insécurité dans le haut de la ville.
Carole nous expliquait que depuis le Covid, tout était plus compliqué. « Le quartier de la gare est totalement délaissé et est devenu moche. Nous avons évidemment toujours la clientèle fidèle. Mais les clients ne viennent plus volontairement se balader dans ce coin-ci. C’est mal fréquenté et sale. » Depuis la fermeture, Carole profite de sa retraite en s’occupant de ses petits enfants.
10. Carine et Brigitte vivent dans une maison remplie d’humidité à Roly
En 2017, Brigitte et Carine ont acheté une maison dans le parc résidentiel du Bois de Roly (Philippeville). Au début, elles pensaient avoir fait une bonne affaire mais elles se sont vite rendu compte qu’il y avait un problème.
En effet, le taux d’humidité présent grimpe à 93 %. L’ancien propriétaire ne corrigeant pas correctement ces soucis, les néo-Rolygeoises l’ont assigné en justice en 2018 pour vices cachés. Malheureusement, elles ont perdu. Depuis, elles vivent dans un environnement compliqué au détriment de leur santé.