«The Dancer», le pari dansant de la RTBF
Présenté par Sara De Paduwa et Ivan, « The Dancer » est le nouveau programme phare de la RTBF, à découvrir mardi prochain sur La Une. Nous avons visionné le premier épisode en avant-première. Voici nos impressions

Voici un nouveau divertissement qui promet de dynamiter votre début d’année. Ce mardi 10 janvier sur La Une, la RTBF dégaine « The Dancer », une compétition de danse présentée par Sara De Paduwa et Ivan avec Héloïse Blanchaert qui mettra à l’honneur 50 danseurs amateurs, en solo, en groupe ou en binôme, venus des quatre coins de la Belgique. Le principe ? Chaque danseur se produira sur une grande scène fermée, face à un miroir sans tain. Derrière ce miroir, un public composé de 650 personnes observe la performance et devra voter « oui » à l’aide d’un boîtier s’il estime que le candidat mérite de poursuivre l’aventure. Si le danseur reçoit au minimum 75 % des votes du public, le miroir sans tain s’ouvre et il est directement qualifié pour l’étape suivante.
Un concept atypique et plutôt bien ficelé qui a nécessité trois années de réflexion, mais qui semble pourtant rappeler celui de « Rising Star », un concours musical, diffusé en 2014 sur M6 et RTL-TVI, où des chanteurs amateurs devaient interpréter une chanson derrière un mur digital et tenter de convaincre les téléspectateurs, lesquels devaient voter pour leurs artistes favoris par le biais d’une application créée pour l’occasion. La jauge du candidat devait alors atteindre les 70 % afin de faire se lever le mur. Malheureusement, le programme avait essuyé un flop d’audiences retentissant au point d’être déprogrammé…
Un jury complice et énergique
Dynamique et moderne à souhait, la première saison de « The Dancer » ne mérite pas de connaître le même destin. « On voulait miser sur des programmes amusants et divertissants pour débuter 2023. ‘The Dancer’ en fait partie », assure Sandrine Roustan, directrice générale du pôle contenus de la RTBF. « Ce programme est pour nous un événement car son format est hors-norme. Pour la première fois, on a eu la chance de collaborer avec la VRT. Nous avons partagé le coût de production, de structure et d’infrastructure. »
Trois personnalités du monde de la danse ont accepté d’intégrer le jury et de partager leur expertise avec les candidats du concours, à commencer par Laurien Decibel, danseuse et chorégraphe à la renommée internationale qui s’est notamment occupée de la chorégraphie du clip « Havana » de Camila Cabello ou des performances de « Mask Singer » aux États-Unis ; Aurel Zola, danseur et chorégraphe spécialisé dans le hip-hop et la danse urbaine qui a déjà travaillé avec Beyoncé ou Rihanna, mais aussi Agustìn Galiana, le plus populaire du trio, major du conservatoire de danse de Valence et gagnant de la huitième saison de « Danse avec les stars », sur TF1. « Je veux découvrir des artistes qui s’arrachent la peau et me racontent leur histoire », confie l’artiste touche-à-tout, également connu pour interpréter le rôle de Lisandro Iñesta dans la série « Ici tout commence ». Au cours des auditions, chaque membre du jury aura droit à un buzz coup de cœur et pourra ainsi récupérer le danseur de son choix dans son équipe. À l’issue de la première étape, ils devront sélectionner neuf candidats au total, soit trois par équipe.
Des prestations touchantes
Et le casting dans tout ça ? Et bien, il se veut parfaitement ficelé et riche de belles découvertes artistiques. Toutes les générations et tous les styles de danses sont représentés, du hip-hop, à la danse de salon en passant par la danse africaine, classique ou contemporaine. On se souvient notamment de cette troupe de jeunes danseurs qui a impressionné l’assemblée sur le titre « Circus » de Britney Spears, ce couple spécialisé dans la bachata ou encore cette jeune femme à la chevelure rousse qui a dansé en hommage à son papa, décédé il y a trois mois. On ne s’attendait pas à une telle décharge émotionnelle. « Des personnes en situation de handicap se sont également présentées sur scène pour défendre la danse inclusive. J’ai été très ému », nous avoue Ivan.
Mais une question évidente s’impose : le public présent dans la salle est-il influencé d’une quelconque manière par les portraits de présentation qu’il découvre en amont de la performance ? On pourrait croire que oui, mais du côté de la production, l’avis est tout autre. « Non, pas forcément », s’étonne Olivier Auclerc, responsable des divertissements de la RTBF. « Le storytelling n’a aucunement influencé les votes du public qui a parfois été très dur et exigeant. Un danseur exceptionnel a notamment été éliminé et le jury était fou de rage. À la différence de ‘The Voice’, les coaches ne choisissent pas. Seul le public décide. Il peut être touché par l’histoire d’un candidat, mais pas forcément par la danse qu’il propose. On l’a remarqué à plusieurs reprises. »
Seul bémol : un peu comme Maureen Louys lors des auditions à l’aveugle de « The Voice », on regrette que Sara De Paduwa ne soit pas davantage valorisée quand on sait qu’elle se prête pour la première fois à la présentation d’un divertissement d’une telle envergure. À noter que cette première saison de « The Dancer » se décline en huit épisodes : cinq auditions, deux demi-finales (les enregistrements se tiendront les 15 et 21 janvier prochains) et une finale en direct, prévue le 28 février, dont le gagnant (sur 5 finalistes) sera désigné par les téléspectateurs et remportera un chèque de 15.000 euros. Reste désormais à savoir si les téléspectateurs parviendront à être tenus en haleine pendant huit semaines consécutives. La chaîne et les équipes de production réfléchissent déjà à un second volet.
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