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Fin novembre, la police effectuait un beau coup de filet dans un entrepôt abandonné d’Arlon

Fin novembre, c’était le branle-bas de combat dans un entrepôt situé sur la route reliant Arlon à Steinfort. De la drogue était retrouvée cachée dans des dalles en béton. 11,5 millions d’euros de cocaïne étaient saisis lors de l’opération.

Un joli coup de filet. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier l’opération menée, le 26 octobre dernier dans un entrepôt situé le long de la N4, par la Police Judiciaire Fédérale (PJF) de l’arrondissement du Luxembourg, appuyée par les unités spéciales de la Police Fédérale (DSU) et de leurs homologues grand-ducaux.

« Des perquisitions simultanées ont également été réalisées, avec l’appui des unités spéciales aux Pays-Bas, au Grand-Duché de Luxembourg et en Serbie. Au total, près d’une centaine de membres des différents services de police ont été engagés sur les sites d’intervention visés. Cette enquête a pour objectif de démanteler une organisation criminelle serbe active dans le trafic international de cocaïne », détaillait le Parquet dans un communiqué de presse.

De la drogue planquée dans du béton

Le Sud de la province de Luxembourg est un lieu important pour les trafiquants de drogue. Le bâtiment en question se trouve à quelques petits kilomètres du Grand-Duché et pas très loin de la France. Et c’est justement cette proximité avec le Luxembourg qui intéressait les trafiquants.

Environ 100 kilos de cocaïne ont ainsi été saisis. « À Arlon, les suspects s’affairaient à dissimuler des pains de cocaïne dans des dalles de béton afin de faciliter leur exportation. Au total, pas moins de 103 paquets de plus d’un kilo chacun (environ 115 kilos en tout) ont été découverts et saisis. Cette quantité représente, à la revente, un montant total d’environ 11.500.000 d’euros », précisait le Parquet à l’époque.

Rotterdam plaque tournante

Sans surprise, c’est en Amérique du Sud et en Colombie que la cocaïne prend son origine. Les trafiquants installés route de Luxembourg faisaient venir la drogue par bateaux jusqu’au port de Rotterdam (Pays-Bas). Une fois ces conteneurs arrivés en Europe, la drogue transitait vers… Arlon. Un endroit stratégique pour la mafia. L’organisation criminelle avait en effet créé une entreprise de béton comme couverture. À l’intérieur de l’entrepôt arlonais, les trafiquants planquaient trois packs de drogue qui étaient cachés dans une dalle en béton. Ces fameuses dalles prenaient ensuite tranquillement la direction du Grand-Duché voisin avant de poursuivre leur route jusqu’à leur destination finale : la Grande-Bretagne.

Quatre hommes privés de liberté

Suite à cette opération policière d’envergure, le Juge d’Instruction d’Arlon décidait de délivrer quatre mandats d’arrêts à l’encontre de quatre hommes avec comme chefs d’inculpations : infractions à la loi sur les stupéfiants, association de malfaiteurs et participation à une organisation criminelle.

Deux de ces individus sont de nationalité serbe et sont nés en 1986 et 1990. L’un est de nationalité polonaise, né en 1975. Enfin le dernier est de nationalité bosniaque, né en 1980.

Selon nos informations, c’est grâce à la justice antidrogue serbe que le trafic arlonais a pu prendre fin. L’enquête suit maintenant son cours. On devrait en apprendre plus lors des prochains mois. Ce que l’on peut dire, c’est que les enquêteurs ont mis la main sur des trafiquants faisant partie d’une des mafias les plus dangereuses du monde. « Une organisation prête à copier la brutalité des cartels mexicains pour avoir le contrôle du trafic dans les Balkans », souligne nos confrères du journal Le Monde.

«Profiteuse», les internautes se sont déchaînés sur Françoise de l’émission «L’Amour est dans le pré»

Découvrez le top 5 des articles les plus consultés sur le site de La Meuse Luxembourg. Et l’article le plus lu en novembre est l’un qui était consacré à l’émission « L’Amour est dans le pré » où une des prétendantes de Bernard était prise en grippe.

1. Françoise, prise en grippe par les internautes

Si pour certains, l’émission « L’Amour est dans le pré » version 2022 ne restera pas dans les annales, elle aura au moins fait réagir sur la toile. Et ce n’est pas Françoise, l’une des prétendantes de Bernard (Vaux-sur-Sûre), qui vous dira le contraire. « Profiteuse », « manipulatrice » et « mythomane ». Les téléspectateurs qui la connaissent se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Et aussi les autres… Où est la vérité ? Bernard nous a donné sa version, Françoise la sienne.

2. Crise de l’énergie  : certains vivent dans le noir

Le 14 novembre dernier, nous récoltions le témoignage d’Ariane Pécheur, aide-ménagère sociale de Tintigny depuis 34 ans. Elle était aux premières loges pour voir les réflexes de ses clients changer face à la crise énergétique. Elle a vu la peur s’installer dans le chef de certains. Des personnes se laissent même avoir froid. « Pour le chauffage, des clients me disent qu’ils veulent retarder le fait de rallumer la chaudière à mazout, certains compensent avec le bois, ceux qui le peuvent le font. On voit aussi des personnes qui se laissent vivre un peu plus dans le noir, le matin. On le sent vous savez, qu’il fait plus froid dans les maisons. Moi, ce ne me dérange pas car je travaille et je bouge. Mais eux… », témoignait l’aide-ménagère.

3. Les pépiniéristes de la province, inquiets

De novembre jusqu’à l’approche des fêtes de Noël, les journées de Jonathan Rigaux sont très chargées. Ce pépiniériste chestrolais emploie, durant la saison des sapins de Noël, environ 45 saisonniers pour venir prêter main-forte à ses équipes. Mais d’année en année, ce recrutement se complique. « Avant, nous avions beaucoup d’habitués qui venaient en complément de leur travail à la poste, au chemin de fer, à la police… Ils avaient pas mal de congés et voulaient se faire un peu d’argent en plus pour la fin de l’année. Mais le Covid a rebattu les cartes. Beaucoup ont changé leur mode de vie et repensé leur vie en général. Et depuis, on constate que les habitués qu’on avait ne sont plus candidats. Pour certaines personnes, ça coûte à présent plus cher de travailler que de rester à la maison à cause du prix du carburant…Et puis, c’est un métier physique qui demande du courage », explique le président de l’UAP.

4. La crise n’épargne pas René Collin

La crise énergétique a touché de nombreux commerces de plein fouet ! Patron des pizzerias La Vendetta à Bertrix, Libramont et Neufchâteau, de plusieurs boulangeries, d’un atelier de fabrication et d’une discothèque, René Collin n’échappe malheureusement pas à la règle. « Je puise dans mes réserves, je puise dans mon mental, je puise dans mon énergie, je puise dans ma santé qui n’est pas très bonne pour le moment, mais dans tous les cas, personne ne m’arrêtera », martelait René Collin à ses clients sur les réseaux. Le self-made man, qui a arrêté ses études à 13 ans, s’inquiète de ne laisser que des dettes à ses six enfants.

5. Une arme retrouvée dans la cellule de Pierson

Dans la province de Luxembourg, nombreux sont ceux qui se souviennent dans les détails du calvaire vécu par la jeune Béatrice Berlaimont, 14 ans. Enlevée le 21 novembre 2014 sur le chemin de l’école, elle avait été séquestrée, violée, torturée puis tuée par Jérémy Pierson. Condamné à une peine à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 15 ans à la prison d’Arlon, le meurtrier ne fait pas profil bas pour autant. Lors d’une fouille perpétrée dans sa cellule durant le mois d’octobre, les gardiens sont tombés de haut ! Parmi les trouvailles : des stupéfiants et une arme faite maison (un morceau de plastique tranchant). En revanche, on ne connaît pas la quantité de drogue saisie. Le détenu était en effet un « petit trafiquant de drogue » selon ses proches, il pourrait donc bien avoir pu continuer ses affaires derrière les barreaux.

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