Ligue A | Gand, un premier défi à relever pour Waremme Volley en 2023


Les joueurs hesbignons ont pu profiter au total d’une petite semaine de congé. Le 31 décembre, samedi matin, ils avalaient leur dernier entraînement de 2022. Depuis mercredi, ils sont de retour à la salle pour préparer au mieux leur deuxième match du deuxième tour puisqu’ils ont affronté Louvain juste avant la trêve. Un match de bonne facture et un premier set victorieux dans le chef des Wawas qui a fait douter les locaux. On a vu Fabio Cocchini, libéro, à l’attaque au 4 tant Schroeven est en plein doutes après, pourtant, un excellent début de championnat aussi bien à l’opposite en remplacement de Abinet blessé durant toute la préparation, puis au 4 quand le même week-end, à Maaseik, les trois ailiers se blessèrent de concert.
Lallemand incertain
Les nouvelles de Kalle Madsen sont excellentes, celles de Pierre Perin de plus en plus encourageantes. « Pour Martin Lallemand le doute subsiste et il n’est pas question de forcer les choses. Le staff médical est le seul à décider », nous redit Fred Servotte très respectueux des prérogatives de chacun. Le match de dimanche contre Gand se présente plutôt bien. « On a été très surpris là-bas et Gand a réussi son début de championnat avant de marquer le pas en fin de premier tour, à nous d’en profiter comme on l’a fait avec Menin en championnat », martèle Servotte avec conviction. Pas le style à se plaindre et à imaginer, avec des si, d’improbables scénarios mais il sait que son bilan pourrait être encore meilleur s’il avait été épargné par la malchance. « Chaque équipe connaît le même type de problème, il est quasi impossible de faire une saison sans problème. Disons-nous que nous avons mangé notre pain noir. Maintenant il faut aligner plusieurs succès pour terminer sixième ou mieux ce qui reste notre objectif. On tirera ensuite le bilan dans sept matches… »
Des jeunes sollicités
L’infirmerie se vide petit à petit en tout cas. « Il n’y a pas que Martin et Pierre qui étaient aux soins en fin de premier tour. Vianney Van Dooren s’est blessé contre Louvain et il va bien, tout comme Robbe Van Loon qui n’était pas non plus opérationnel à 100 %. Nos jeunes ont été fort sollicités par l’équipe nationale et cela ne nous a pas favorisés. En même temps c’est l’ADN du club, donner la chance aux jeunes car on est plus que jamais un club formateur. En filles comme en garçons, nous sommes le seul club francophone à avoir un représentant et une représentante en U17, l’antichambre de l’élite », ajoute Fred Servotte qui sait que la suite du championnat ne sera pas simple et qu’il faudra saisir la moindre opportunité pour réaliser l’objectif du club.
Esprit combatif
Et si ce n’était pas le cas ? « C’est une hypothèse que je n’envisage pas du tout. Ce serait partir perdant et ce n’est pas une option acceptable quand on fait du sport. On a terminé le premier tour par une incroyable victoire à Menin, en coupe. Certes, on était éliminés mais on n’a rien lâché. On doit jouer tous nos matches avec cet esprit combatif », conclut le coach hesbignon.
Un premier bilan hesbignon positif


Il est de tradition de dresser un bilan à mi-championnat. Les équipes hesbignonnes n’ont pas mal performé. On pointera bien entendu la toute bonne surprise 2022 qui est l’équipe des messieurs de Vollamac (Amay) en P1. En effet, l’équipe du président Olivier Decharneux est deuxième ex aequo alors qu’elle est montante. La huitième place de Tihange est moins glorieuse mais Kevin Jadin avait prévenu : « En perdant un de nos meilleurs joueurs, l’objectif sera de passer une saison tranquille ». En dames, Vollamac après un départ catastrophique et la perte de deux de ses ailières, a su réagir et gagner les deux matches qu’il fallait. En tête, les jeunes de Waremme 5 sont bien partis pour rejoindre la promotion.
Marchin, seul point noir
Seul point noir au niveau de l’élite provinciale féminine, la dernière place de Marchin qui n’a quasi aucune chance de se sauver. Un étage plus haut, en promotion, on peut saluer la belle troisième place des Vintages de Waremme qui ne s’entraînent qu’une fois, s’auto-coachent. Une belle quatrième place quasi assurée pour les messieurs de Karim Zérou au même niveau.
En N3, les Wazillonnes de Francis Devos, montantes directes de P1, sont bien accrochées à la sixième place, première équipe francophone juste devant Hermalle. Dans l’autre série, les filles de St Louis s’accrochent à leur belle cinquième place dans une série très namuroise. Le résultat qu’escomptait l’entraîneur Yves Chevalier.
Belle remontée de la N2 wawa
Enfin en N2, les hommes de Waremme, après un 8 sur 8… en termes de défaites en début de championnat, se sont magistralement repris malgré le départ définitif d’un de leurs passeurs, Mathieux Mercier et deux blessés. Les protégés de Luc Pourbaix attendent le deuxième tour avec impatience pour tenter de rejoindre Esneux. Les Wazelles quant à elles, ont gagné 9 matches sur les 10 joués mais sont troisièmes avec 5 points de retard sur Namur. « C’est à la fois peu et beaucoup. Même en gagnant tout, nous n’avons pas la première place entre nos mains. Il ne faut pas oublier que l’équipe a été un peu chamboulée à l’entre-saison », nous avait rappelés Séba Humblet très confiant pour le deuxième tour.
Les jeunes de Waremme, fierté francophone


Les jeunes de Waremme sont sur les traces des frères Perin et de Sam Fafchamps en méritant leur sélection au sein de leur équipe nationale respective. C’est bien entendu une formidable nouvelle pour Guilhem Hubert qui s’est envolé le 2 janvier avec les belgian young Red Dragons U17 pour le tournoi WEVZA en Italie, qualificatif pour le championnat d’Europe et y affronter l’Allemagne, le Portugal et la France cette semaine. Seul francophone du groupe, il a directement sorti une grosse prestation en terminant meilleur scoreur face à l’Allemagne, avec 25 points !
Guilhem Hubert meilleur scoreur contre l’Allemagne
Pour Sara Zecevic, qui est du voyage à Berlin, tout s’est joué la semaine passée lors d’un tournoi aux Pays-Bas où la Belgique a tout gagné. Comme Guilhem, elle est la seule francophone de l’équipe nationale des Yellow Tigers U17. Sur place, elles y rencontrent l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas. « Cette sélection met également en lumière l’excellent travail des entraîneurs du staff féminin l’encadrant depuis plusieurs saisons et de ses entraîneurs formateurs du club de Thimister », ajoute Pierre Honnay qui est reconnaissant envers la filière thimistérienne qui lui avait déjà permis d’enrôler sa sœur aînée, Anastasija qui joue actuellement à Charleroi. Il faut dire que les deux sœurs ont de qui tenir (leur frère également qui cartonne au basket) puisqu’elles sont les filles d’Alexandar Zecevic, ancien basketteur mythique de Pepinster et d’une mama, Olivera qui a été international serbe au volley.
Beaucoup de jeunes du club étaient en stage avec les sélections francophones et les cadettes et cadettes joueront l’inter-province, ce vendredi à Champlon.