Gesves : poursuite des investissements dans les biens collectifs
« Je souhaite aux habitantes et habitants de ma belle commune de Gesves une année 2023 pleine d’espoir, de joie, d’épanouissement et de solidarité », déclare Martin Van Audenrode, le premier citoyen de Gesves. Il évoque d’abord la situation internationale et ses conséquences sur la vie locale. « Après une année marquée par le déclenchement de la guerre en Ukraine, je fais le vœu d’un retour à la paix sur la scène internationale. Face à l’inflation et l’explosion du prix de l’énergie, je fais celui d’un retour à la sérénité pour les ménages qui souffrent. »
Pour le Collège, une des pistes de résolution ou de résistance aux crises successives passe, immanquablement, par l’investissement dans les biens collectifs, une ligne de conduite adoptée déjà à Gesves depuis quelques années. « Cette nouvelle année devrait être marquée, dans notre commune, par la poursuite des investissements en faveur des infrastructures collectives : la rénovation du hall des sports, le démarrage des travaux de construction d’une nouvelle implantation scolaire à Mozet, la rénovation de la salle de Sorée et l’aménagement du cœur du village, l’isolation de logements publics… »
Un accent tout particulier sera mis sur la préservation et l’amélioration du cadre de vie de la Vallée du Samson avec, pourquoi pas, une dynamisation du tourisme. Là encore, rien de nouveau puisque ce projet « trans-communal » est déjà en chantier depuis plusieurs année. « J’espère aussi que 2023 sera marqué par la création du Parc naturel « Cœur de Condroz », un projet durable sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années. » Cette volonté s’inscrit aussi dans la mise en avant des infrastructures collectives mais également dans une lutte locale contre le réchauffement climatique.
Mais, si l’heure est globalement à la bienveillance et la tolérance, le mandataire montre qu’il peut également faire preuve de fermeté. « J’en profite pour formuler un vœu à destination de celles et ceux qui roulent comme des sauvages ou qui jettent leurs déchets dans la nature : qu’ils prennent conscience que leurs comportements ruinent le vivre-ensemble. » Et pour que personne ne soit épargné, le second s’adresse aux responsables de l’État fédéral. « Je souhaite qu’ils tiennent parole concernant le financement des zones de secours et de police ! » Cet appel à un refinancement des zones de police devrait, sans doute, se retrouver dans la liste des souhaits de nombreux mandataires politiques en ce début d’année 2023.
V.M.
