La campagne attire, mais les prix explosent: +47% à Gerpinnes

À la lecture de ce baromètre immobilier, on remarque que les Carolos restent séduits par la campagne. Mais veulent rester proches des axes routiers et de la Ville. Ainsi, à Gerpinnes, 29 logis ont été achetés, contre 21 l’année précédente. Pourtant, c’est aussi là que l’augmentation la plus forte du coût de l’immobilier s’observe. Là, une habitation à au moins deux façades affichait un prix de 193.500 € en 2020.

Fin de l’année dernière, cette même maison en affichait 47,29 % de plus, soit 285.000 €. Cette explosion des prix fait grimper la petite commune rurale en tête du classement des communes les plus chères de la région carolo.

Sans surprise, Montigny-le-Tilleul, avec une augmentation un coût immobilier de 252.500 € pour une maison en 2022, prend la deuxième place de ce classement. Là aussi, l’augmentation des prix a été forte : +34,67 % en deux ans. Les Bons Villers viennent compléter ce podium avec un prix de vente de 245.000 € pour une maison.

La grosse surprise en ce début d’année, c’est par contre l’absence de l’entité d’Ham-sur-Heure-Nalinnes sur le podium des communes où l’immobilier est le plus onéreux. En effet, la commune, dirigée par Yves Binon, chute à la quatrième place, avec un prix de 243.750 € pour une maison fin 2022. Deux ans plus tôt, cette même habitation coûtait 197.500 €. Les prix y ont donc tout de même augmenté de 23,42 %.

Pont-à-Celles arrive en cinquième place de ce classement des communes où l’immobilier est le plus onéreux au Pays Noir. Fin 2022, une maison coûtait 215.000 €, soit 13 % de plus qu’en 2020 (190.000 €). Ce qui n’a pas freiné les Pont-à-cellois : 53 nouvelles habitations ont trouvé acquéreurs, malgré la hausse des prix.

Enfin, Aiseau-Presles reste, elle, stable quant au nombre de maisons achetées sur son territoire. Pourtant, là aussi les prix ont explosé : +44 % en deux ans. C’est la deuxième hausse la plus importante de la région !

Là, Paul de Sauvage a aussi sa petite explication : « Cela s’est surtout remarqué avec la crise du Covid. Les gens ont beaucoup télétravaillé, et c’est plus agréable de télétravailer dans une maison avec vue sur jardin que dans un appartement… Les gens ont donc voulu s’installer à la campagne, mais en favorisant des belles communes, proches des axes routiers et de transports en commun. Et cette demande fait exploser les prix. »