GuiHome et Pablo Andres, les Messieurs Pipi, reprennent du service sur Tipik: «En matière d’écriture et de réalisation, on est passés à la vitesse supérieure»
GuiHome et Pablo Andres sont de retour pour une saison 2, sur Tipik le jeudi avant « Le grand Cactus », et sur Auvio.

Quel bilan tirez-vous de la première saison. Une série sur des Messieurs Pipi, ce n’était pas gagné d’avance!
GuiHome: On a touché un large public, comme on était diffusés sur Auvio, mais aussi à la télé, sur nos réseaux sociaux, YouTube… Ce qui est drôle, c’est que certains n’ont découvert la série que récemment. La saison 2 arrive au bon moment!
Pablo: On a beaucoup appris de la saison 1. On avait eu de super-retours, mais on avait commis aussi plein de petites erreurs qui nous ont permis d’améliorer cette saison 2 et même la 3, qui est déjà tournée. Tout est meilleur!
GuiHome: On était déjà super-fiers de la première saison, mais inconsciemment elle nous a servi de rodage. En matière d’écriture et de réalisation, on est passés à la vitesse supérieure. Les gens qui ont visionné les nouveaux épisodes considèrent qu’il y a un monde qualitativement entre les deux saisons.
Pablo: On a encore été plus loin dans la folie et l’absurde, avec des gens qui meurent et du sang qui gicle. (Rires.)
Et il y a un paquet de guests!
GuiHome: Oui, on a Zidani, Renaud Rutten, Fred De Loof, Charlie Dupont… Impossible de tous les citer. Et il y a des Français aussi, comme Baptiste Lecaplain et Arnaud Tsamere. Pablo et moi, on a une communauté en France. Même si dans certaines régions françaises, ils ne savent pas ce qu’est une Madame Pipi. Ils nous prennent pour des fous.
Les toilettes publiques, c’est aussi une sorte de microcosme de notre société. Tout le monde y va…
GuiHome: Oui. Et au-delà du côté loufoque et absurde, chaque épisode aborde une thématique sociétale: les influenceurs, l’addiction au smartphone, le burn-out…
Qu’est-ce qu’il y a de vous dans vos personnages, Marco et Robin?
GuiHome: Dans Robin, il y a une certaine droiture et rigueur que j’ai dans mon quotidien. Il est très appliqué, comme moi. J’ai toujours mon petit agenda, mes marqueurs fluo, avec mes petites routines. J’ai aussi tendance à reprendre les gens. Avec mes potes, je suis un peu la voix de la sagesse.
Pablo: Je ne pense pas que Marco me représente. C’est un bon à rien, il procrastine, il n’avance pas. Ce n’est pas vraiment moi. (Rires.) Mais on retrouve malgré tout mon côté nounours ou un peu grognon. Et il y a aussi l’aspect cérébral. Il se pose beaucoup de questions, ce qui est mon cas aussi.
Le résultat final, c’est davantage GuiHome ou Pablo?
GuiHome: C’est du 50/50. Je pense que Pablo a apporté beaucoup pour l’univers visuel de la série. De mon côté, j’apporte dans ma spontanéité des idées de dernière minute.
Pablo: C’est un bon crossover. Et ce qui est intéressant, c’est que c’est différent de ce qu’on fait chacun en solo.
GuiHome: Même s’il y a deux clins d’œil, puisqu’on verra dans un épisode mon personnage de GuiHome et qu’on aura aussi l’agent Verhaegen en guest!
«Messieurs Pipi», 26 janvier, 20h25, Tipik.
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