La Ville de Charleroi se déclare «ville antifasciste»


Cette « coalition antifasciste » est le fruit de discussions entamées dans un contexte de montée générale des idées d’extrême droite et à la suite des incidents qui sont survenus le 25 janvier 2020 à Gilly à l’occasion d’une mobilisation d’un front antifasciste contre la tenue dans la métropole d’une réunion d’un nouveau parti d’extrême droite. Ce jour-là, selon les manifestants antifascistes, la police avait fait usage contre eux de sprays, d’autopompes et de coups de matraques même pour les disperser. Ce qui avait provoqué un certain émoi, y compris au sein de la classe politique carolo.
La motion donne à la coalition antifasciste quelques objectifs généraux, comme celui « d’empêcher par tous les moyens légaux la diffusion de propos incitant à la haine, au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, à la discrimination relative à l’orientation sexuelle, ouvertement fasciste et xénophobe, sur le territoire de Charleroi » ou celui de relayer l’information « lorsqu’elle concerne un événement susceptible d’inciter à la haine, au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, ouvertement fasciste et xénophobe ».