Maladie d’Alzheimer: l’UMons reçoit un chèque de 110.000€ pour un projet pilote


En Belgique, une personne sur cinq, et jusqu’à une femme sur trois, développera une forme de démence. Parmi les manifestations de la démence, sept sur dix concernent la maladie d’Alzheimer. A ce jour, il n’existe aucun médicament ou traitement capable de guérir cette maladie. Une piste existe, il s’agit d’un lien entre le langage et la pathologie. La docteure Isabelle Simoes Loureiro, chercheuse à l’UMons, développe actuellement de nouvelles stratégies de soins qui consistent à stimuler le langage des malades.
Une bourse
Ces soins pourraient freiner l’évolution des symptômes et ainsi améliorer la qualité de vie des malades. En pratique, quelque 30 patients participeront à cette recherche grâce notamment à une importante aide financière de la Fondation Recherche Alzheimer (Stopalzheimer.be) qui vient de remettre un chèque de 110.000 euros. Une bourse reçue pour un projet pilote afin de soutenir les jeunes chercheurs sur une période de 2 ans.
« Durant deux ans, une jeune chercheuse va tester l’efficacité du projet », détaille Isabelle Simoes Loureiro. « Nous allons développer de nouvelles stratégies de soin. Elles ont l’objectif de stimuler le langage en travaillant d’une part la compréhension du concept et d’autre part les sensations associées à ce concept. Un exemple, une pomme est associée à des connaissances (un fruit), des sensations (un goût) ainsi que des expériences de vie (l’heure du goûter). C’est en exploitant l’ensemble de ces éléments, sémantiques, sensoriels, expérientiels que nous souhaitons renforcer la mémoire des mots des patients atteints de la maladie afin de freiner le déclin du langage et de promouvoir une meilleure qualité de vie. »
17 projets retenus
Lucie Leroux, la porte-parole de la Fondation Recherche Alzheimer pour la partie francophone du pays, précise : « Nous avons sélectionné ce projet via notre conseil scientifique et l’avons choisi parmi les 33 projets qui ont été introduits. Seuls 17 ont été retenus dont celui de l’UMons. Son objectif : mettre en place des solutions à court terme pour les patients. »
De son côté, Philippe Dubois, recteur de l’UMons, se dit très satisfait : « Merci à la Fondation pour la confiance qu’elle accorde à l’UMons. L’université a la santé dans ses priorités. »
Maladie de l’Alzheimer: une chercheuse montoise développe de nouvelles stratégies de soin pour stimuler le langage des malades
De nouvelles stratégies de soin pour stimuler le langage des personnes souffrant d’Alzheimer sont développées par l’université de Mons et testées sur des patients atteints de la maladie.


En Belgique, une personne sur cinq et jusqu’à une femme sur trois développera une forme de démence. Parmi les différentes manifestations de la démence, sept sur dix concernent la maladie d’Alzheimer. Or, il n’existe toujours aucun médicament ou traitement capable de guérir cette maladie. Mais le lien entre le langage et la pathologie constitue une piste intéressante pour la recherche.
C’est pourquoi la docteure Simoes Loureiro, chercheuse à l’UMons, développe actuellement de nouvelles stratégies de soin : stimuler le langage des malades pourrait freiner l’évolution des symptômes et améliorer la qualité de vie des malades.
Test sur 30 patients
Concrètement, 30 patients atteints de la maladie d’Alzheimer participeront à cette recherche, menée par Simoes Loureiro et financée par la Fondation Recherche Alzheimer. « Nous comparerons l’efficacité de trois types de prises en charge afin de développer de nouvelles stratégies de soin qui ont pour objectif de stimuler le langage en travaillant d’une part la compréhension du concept et d’autre part les sensations associées à ce concept », explique-t-elle.
En effet, un mot (par exemple « une pomme ») est associé à des connaissances (« un fruit »), des sensations (« un goût ») ainsi que des expériences de vie (« l’heure du goûter »). « C’est en exploitant l’ensemble de ces éléments, sémantiques, sensoriels, expérientiels que nous souhaitons renforcer la mémoire des mots des patients atteints de la maladie d’Alzheimer afin de freiner le déclin du langage et de promouvoir une meilleure qualité de vie », conclut-elle.