André vit dans un tas d’ordures depuis des années à Espierre: «C’est une personne nuisible», le bourgmestre veut le renvoyer à Péruwelz
Le mode de vie du berger mouscronnois André Hornebecq continue de hanter les nuits du bourgmestre d’Espierres Dirk Walraet. Ce dernier estime que cela ne peut plus durer et envisage de l’expulser dans les plus brefs délais.André Hornebecq. - D.R.
Par J.K. avec J.-M.MA.
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Partout où il est passé, André Hornebecq, 78 ans, ne s’est pas fait que des amis. Expulsé de Mouscron où il causait déjà des soucis. Il avait notamment laissé mourir ses moutons les uns après les autres, une grande partie avait dû être euthanasiée. L’homme vivait également dans la crasse et ce n’était pas vraiment du goût des habitants du coin. À tel point que ses voisins s’étaient d’ailleurs mobilisés car ils étaient envahis par les mouches et les rats. Les autorités mouscronnoises, excédées par le personnage, avaient pris la mesure de déplacer sa caravane, installée rue du Compas à l’époque, sur sa propriété située à Brasménil, dans la région de Péruwelz.
Visiblement, André Hornebecq en a décidé autrement et s’est mis à la recherche d’un endroit paisible où il pouvait continuer sa vie d’ermite. Cet ancien employé dans la finance devenu berger, s’était posé avec sa caravane, près du pont de la chaussée d’Audenaarde, le long du canal de l’Espierre, du côté d’Espierres non loin de Warcoing.
Ce n’est toutefois pas la personnalité d’André qui pose problème, mais plutôt son mode de vie.
