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Viol, inceste, coups, le père terrorisait toute sa famille à Beauraing

Ancien légionnaire, ce père de famille est décrit comme un homme autoritaire, capable de tout, qui terrorisait toute sa famille.

Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné, mercredi matin, un homme né en 1964 poursuivi pour des faits de viol et d’inceste commis sur deux de ses filles, à Beauraing, à quinze ans de prison ferme. Des faits de coups et blessures commis sur son fils lui étaient également reprochés.

Durant l’enquête, quatre autres femmes de la famille ont affirmé avoir été victimes d’agressions sexuelles de la part du prévenu. « Toutes ces victimes avaient entre 7 et 15 ans. Elles étaient à chaque fois surprises dans leur lit. Il n’a cessé de les faire taire en les menaçant. Mais ces faits sont prescrits », a précisé le parquet de Namur.

Violent envers son fils

Entre 2016 et 2021, l’homme s’est montré régulièrement violent à l’égard de son fils. « Les violences sévères ont commencé lorsqu’il avait 7 ans. Quand il a eu 11 ans, il a encore serré la vis. Il recevait des coups de poing sur le torse, des coups de pied, était frappé avec des pantoufles, une louche ou une brosse à cheveux », indiquait l’avocat du jeune garçon.

Le père de famille a reconnu les faits de mœurs commis sur la plus jeune de ses filles mais conteste la période infractionnelle. Il ne reconnaissait par contre par les viols commis sur son aînée. Concernant les coups sur son fils, il reconnaissait « une gifle ».

Dans son jugement, le tribunal a déclaré toutes les préventions établies. Pour déterminer le taux de la peine à prononcer, il a notamment tenu compte du « caractère abject des faits », de la ruse et des manœuvres utilisées par le prévenu pour « assouvir ses pulsions les plus fines », de la violence gratuite et inouïe à l’égard de ses propres enfants, de la fragilité des victimes et de sa personnalité. Les experts n’ont, en outre, pas pu garantir l’absence de récidive si un sursis probatoire était prononcé.

BELGA

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