A quoi ressemblera le parc Lego en Belgique?
Alors que la finale de la saison 3 a déjà lieu ce samedi, nous levons le voile sur ce que sera le Legoland belge, qui ouvrira en 2027.

C’est sans doute l’un des plus gros chantiers touristiques que va connaître notre pays dans les années à venir. Le site des anciennes usines Caterpillar à Gosselies s’apprête à voir défiler les pelleteuses, grues et bulldozers. Une vraie renaissance pour la région, qui avait vu disparaître, en 2016, pas moins de 2000 emplois avec la fermeture du constructeur d’engins de chantier. Et de construction, il en sera toujours question, mais à base de petites briques en plastique désormais ! Après plusieurs années de tractations entre la Région wallonne et la société Merlin Entertainments, deuxième plus grand groupe de loisirs au monde derrière Disney, la décision est tombée en septembre dernier : un parc d’attractions Legoland va surgir de terre à Gosselies, pour une ouverture prévue en 2027. Et on ne sera pas lésé puisqu’il s’agira du plus grand Legoland du monde, qui supplantera donc les huit autres parcs que le groupe a déjà construits ailleurs !
Il est vrai que la région de Charleroi est idéalement située : à moins d’une heure de route de Bruxelles, 1h30 de Lille, 3h de Paris, sans oublier l’aéroport de Charleroi situé juste à côté ! Le parc fera pas moins de 70 hectares. Mais que pourra-t-on y trouver exactement ? L’une des forces des Legoland, c’est de miser à fond sur la marque Lego, avec des dizaines de monuments reproduits en miniatures (imaginez la Mini-Europe, mais faite en Lego). Même l’Atomium sera reconstitué, tout comme la grand-place de Bruxelles ou le palais royal. Mais il y aura aussi des dizaines de manèges pour enfants et des attractions plus sophistiquées, comme celle inspirée des Ninjago, où, à bord de véhicules, on doit tirer en direction d’écrans en 3D. Il y aura aussi un voyage en sous-marin où l’on sera vraiment sous l’eau pour admirer les ruines de l’Atlantide recréées en Lego.
De façon globale, on est dans un parc familial, visant davantage le public de Plopsaland que celui de Walibi. Et s’il y aura bien une montagne russe, elle demeurera soft : vous embarquerez à bord d’un train en forme de dragon dans un château médiéval (construit en Lego, bien évidemment) et après avoir admiré une série de scènes animées, ce sera parti pour une succession de descentes et de virages, mais pas de loopings ou de chutes à la verticale, afin que ça reste accessible au plus grand nombre. Dans les allées du parc, tout rappellera en tout cas la célèbre marque de petites briques fondée au Danemark il y a un peu plus de 90 ans. Les enfants seront dans leur paradis et les adultes, envahis de nostalgie.
400 millions d’euros
L’ensemble va coûter près de 400millions d’euros avec pour objectif pas moins de 2 millions de visiteurs par an. C’est le second plus gros investissement jamais entrepris en Wallonie. La Région a d’ailleurs mis la main à la poche en contribuant au projet à hauteur de 100millions d’euros… ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents à Plopsaland, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de ce nouveau rival et qui n’a pas bénéficié des mêmes largesses de la Région flamande.
Au total, plus de 1000 emplois seront créés. Il ne reste plus qu’à attendre 2027. Pour patienter, un Lego Discovery Center (sorte de mini-parc indoor) a ouvert au Docks à Bruxelles.
« Lego Masters », 20h30, RTL-TVI
A lire aussi

«Potagers, si on semait!»: un jardin pour se nourrir

«Succession»: les Roy placent leurs derniers pions dans la saison 4

France 2 consacre sa matinée à la visite de Charles III et Camilla en France

Pauline Etienne («Ennemi Public»): «Cette série m’a changée»

«Face au juge»: une émission qui fait un carton auprès des jeunes
