Pose le 27 mars de la première pierre du futur complexe dédié au F-35 à Florennes


La première pierre du nouveau complexe dédié au futur avion de combat F-35 sera posée sur la base aérienne de Florennes le 27 mars prochain, a annoncé ce jeudi soir le commandant de la base, le colonel Cédric Kamensky.
Les travaux préparatoires, dont le déboisement d’une zone de la base et les terrassements « pharaoniques », ont débuté l’été dernier, entraînant un « ballet incessant de camions et d’engins de chantier », a-t-il indiqué au cours de la réception de Nouvel An de la base et de l’unité qu’elle abrite, le 2e wing tactique.
Deux chantiers sont en cours : celui des infrastructures destinées à accueillir les quatre – et à terme six – drones Male (« Medium Altitude Long Endurance ») MQ-9B SkyGuardian attendus début 2024 à Florennes et le complexe F-35 centralisé dans la perspective de la livraison des premiers avions sur la base de l’Entre-Sambre-et-Meuse en 2025.
Avec la ministre
Les travaux du premier, pour un montant de 34 millions d’euros, ont débuté en juillet dernier avec la pose de la première pierre – en fait le lancement du forage d’un puits des fondations – en présence de la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder. La réception des nouveaux bâtiments est prévue en septembre prochain, selon le colonel Kamensky.
Pour le complexe destiné aux chasseurs furtifs F-35A, la date de la pose de la première pierre est fixée au lundi 27 mars, en principe en présence de Mme Dedonder.
Le ministère de la Défense a attribué en avril dernier à un consortium belgo-néerlando-américain le contrat de quelque 600 millions d’euros pour la construction de l’infrastructure nécessaire à la mise en œuvre des 34 futurs avions, tant à Florennes que sur l’autre base de chasse, celle de Kleine-Brogel (Limbourg).
C’est l’entreprise belge Jan De Nul nv qui construira cette nouvelle infrastructure, en collaboration avec les agences de design néerlandaise – mais avec une branche belge – Arcadis et américaine Burns&McDonnell.
Selon la Défense, une nouvelle infrastructure est nécessaire pour accueillir et maintenir le nouveau système d’armes qu’est le F-35, afin de remplacer l’actuelle, datant des années 1950 et 1960 et donc inadaptée aux exigences d’un chasseur moderne.