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Furax, l’UCM dépose un deuxième recours contre la taxe parking, étendue à l’industrie et aux professions libérales, à Verviers

La taxe parking est un dossier qui connaît des soubresauts et qui ne paraît pas prêt à rester au point mort à Verviers. L’UCM repart même sur les chapeaux de roue contre cette mesure. Avec un nouveau recours en annulation au Conseil d’État.

« Et si on taxait la connerie ? Certains membres du collège communal de Verviers seraient de très gros contributeurs » : l’UCM tire à boulets rouges sur la majorité à Verviers, en rappelant qu’en 2024, on ira voter et que les chers électeurs pourraient se souvenir des aléas du dossier de la taxe parking, qui frappe les parkings mis à disposition à titre gratuit, comme ceux des grandes surfaces.

« Le taux de la taxe est toujours fixé à 100 € par emplacement de parking et par an. Le taux de la taxe est réduit à zéro pour les trente premiers emplacements », constate l’UCM, face à la deuxième mouture.

L’Union des Classes Moyennes rappelle qu’en 2021, le Conseil d’État avait recalé cette taxe, la jugeant discriminatoire. Un combat en justice qui finalement se révèle coûteux pour la caisse communale et par ricochet, pour les contribuables verviétois, ajoute l’UCM. Qui compte bien « accompagner, coordonner et soutenir le nouveau recours introduit au Conseil d’État ».

Le premier avait donné raison à la Ville, quand l’auditeur l’avait examiné. Mais lorsque le dossier était passé en chambre, pour l’arrêt, c’était l’UCM qui avait eu gain de cause. Entre autres pour des questions de motivation de la taxe.

Depuis, la Ville a modifié sa copie et réintroduit une taxe. Qui reste encore plus en travers de la gorge du côté de l’UCM. D’où deuxième recours, en annulation (ce qui laisse augurer d’un arrêt d’ici deux ans environ), introduit la semaine dernière.

Certes, il n’y a pas urgence extrême et donc, il serait possible à la Ville de percevoir la taxe puis de l’obliger à rembourser si celle-ci était annulée par la plus haute instance administrative. Mais percevoir puis rembourser serait coûteux en énergie et en temps, qui, dit le proverbe, est aussi de l’argent.

Par rapport à la première mouture, avortée, souligne Jean Jungling, directeur de l’UCM à Verviers, on observe divers changements. « L’assiette de la taxe est plus vaste. Elle touchera non seulement les commerçants, mais aussi l’industrie et les professions libérales, désormais. »

Jean Jungling, le directeur de l’UCM Verviers.
Jean Jungling, le directeur de l’UCM Verviers. - D.R.

« Il est bien certain que le corps électoral ne peut plus se permettre de faire confiance à des personnes qui ont démontré leur incompétence dans la gestion financière de notre Cité. Certains membres du Collège communal qui s’appuient sur une idéologie qui nuit aux entreprises et donc à l’économie et aux emplois devraient particulièrement s’inquiéter », fulmine l’UCM.

Confiance à la Ville

Le bourgmestre faisant fonction, Alexandre Loffet, en charge des Finances, se montre confiant : « Ça a été validé par la tutelle et est exécutoire pour 2023. » Il précise cependant que pour les 30 premières places, n’entrent pas en ligne de compte celles qui sont dévolues au personnel. Pour lui, seuls les commerces devraient donc être concernés, dans les faits.

UCM Verviers dit aussi soutenir le combat mené par l’UCV (Union des commerçants de Verviers) pour dénoncer la politique de gestion des parkings du centre-ville et l’extension du périmètre de taxation à Hodimont et Heusy.

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