La semaine de Benjamin Maréchal: «Je vous présente Skip, le premier chien de la famille»


J’ai adopté un chien, un « Schipperke »
Mardi à Wanze René a poignardé Pantoufle, le bichon que des lecteurs lui avaient offert pour combler sa solitude. Quel horrible sensation, pile-poile la semaine ou j’ai adopté le tout premier chien de ma vie.
Skip n’est pas le genre de chien sur lequel on se retourne. Autour de lui, il y avait des Cavaliers King Charles, des Labrador et des Shiba Inu 1000 fois plus attirants mais allez savoir pourquoi, ma femme et mon fils n’avaient d’yeux que pour lui. Comme moi.
Les Schipperke ne sont pas très connus. Tout en m’excusant de ne pas avoir acheté mon chien chez elle, j’appelle Wivine et son élevage Pieni Susi à Saint-Servais. « Nous ne sommes qu’une dizaine d’éleveurs en Belgique. Le Schipperke est aujourd’hui considéré comme un chien de berger. C’est la plus vieille race de Belgique, la première qui a été enregistrée à la Société Royale St Hubert, mais c’est vrai qu’ils ne sont pas très tendance. Vous savez, en général la couleur noire fait peur et les Schipperke sont noirs ».
Il n’y a pas de hasard. Nous n’avons pas de péniche mais j’aime le bateau et le calme des balades fluviales en Belgique. Un chien de batelier, pas du tout tendance, c’est exactement ce qu’il nous fallait.
Bien sûr en 7 jours la vie a changé… Avant de lire tous les journaux du jour et de réveiller mon fils, j’ai du rajouter 15 minutes de jeu avec le chien. Il y a du caca partout dans le salon et malgré mes efforts Skip ne comprend pas encore qu’il faut se retenir et sortir. J’aimerais qu’il dorme dans sa cage-maison mais le voir seul me fend le cœur. Je dois parfois lui laisser la maison et je n’aime pas ça.
Hier soir en tapant ces quelques lignes, je me suis posé dans le divan, Skip blotti contre moi semblait si calme. Wivne m’a pourtant mis en garde « Ce sont des chiens vifs et têtus, vous devez absolument le socialiser avec d’autres chiens mais sachez que ce sont des chiens très attachés à leur maître et ils adorent les enfants ».
Soyons francs, depuis samedi dernier 18h, nous nous sommes rajoutés une contrainte et une charge financière. Il y aura les vacances, les maladies, les vétérinaires, les ennuis… Bref le genre de chose dont on peut se passer surtout quand on a les années bébé derrière soi. Mais à vrai dire, je m’en fous. Depuis 7 jours mon fils rigole de bon cœur à chaque bêtise de Skip. Ce rire-là, je vous jure, il vaut tous les sacrifices du monde.
24h dans le Las Vegas belge
Cette semaine j’ai testé le nouveau concept du Casino de Namur. Avec l’inauguration d’un hôtel 4 étoiles, le casino se présente désormais comme un Resort. Ca fait forcément penser à Las Vegas et ces hôtels-casino dont on ne sort jamais.
Parole de connaisseur, à Las Vegas, quand vous entrez dans un casino vous n’en ressortez jamais. Tout est pensé pour vous « perdre » et vous faire jouer. Que ce soit pour trouver la réception, le resto ou la piscine, vous devrez systématiquement passer par la salle de jeu et ses machines à sous. Heureusement, Namur n’est pas Las Vegas.
Quand j’entre dans le hall du « Circus Casino Resort », les choses sont claires. A gauche, le comptoir de la salle de jeu, à droite le check-in de l’hôtel et face à moi le resto bistronomique du complexe. Comme à Las Vegas, on comprend que l’offre est complète mais ici rien ne vous empêche de profiter de l’un, de l’autre ou des trois activités en même temps.
Le casino qui n’avait pas d’hôtel digne de ce nom vient de construire un Mercure 4 étoiles. Tout sent le neuf. On m’a offert une suite avec vue imprenable sur la Meuse. Bizarrerie ou originalité, toutes les suites partagent la même terrasse qui est immense. Avec le soleil, ça doit être canon. Malheureusement, j’ai choisi le pire weekend de janvier. Vendredi dernier, c’était tempête de neige…
Après un passage aux thermes de l’hôtel, je m’aventure dans le casino. Je ne suis pas joueur mais j’aime l’ambiance glam-chic autour des tables. Je n’y connais rien mais le casino propose aux novices des tables d’initiation ou le croupier vous apprend les règles du jeu. Bien décidé à « ne rien perdre », je me suis donc incrusté dans un cours de blackjack. Un bon moment qui ne pas coûté un franc puisque la leçon se fait avec des jetons virtuels.
Pour le reste j’ai bu, j’ai beaucoup parlé, j’ai matté des joueurs, j’ai été dans le jacuzzi et je me suis mis tout nu à ma fenêtre. Comme on dit, ce qui se passe à Namur-Vegas… reste à Namur-Vegas.