1.554 actions pour prendre soin des cours d’eau de la région de Malmedy grâce au contrat rivière Amblève/Rour
Depuis 20 ans, le contrat rivière Amblève/Rour travaille à prendre soin des cours d’eau de la région verviétoise. Ce vendredi 27 janvier, le contrat a été renouvelé pour trois années supplémentaires, pour les années 2023 à 2025. Un projet de longue durée qui « réunit autour d’une même table tous les acteurs du territoire afin de travailler ensemble et de manière non contraignante à l’amélioration de la qualité de l’eau et de la gestion concertée de cette ressource précieuse », écrit l’organisme Contrat de rivière pour l’Amblève/Rour.
Le projet du contrat rivière concerne l’Amblève, la Warche, la Salm, la Lienne, la Rour et leurs affluents. Au total, ce sont 1.554 actions concrètes qui seront menées en faveur de ces rivières. On peut par exemple citer la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel lié à l’eau, l’assainissement des eaux usées, la pollution et la production d’eau ou encore la préservation de la biodiversité des milieux aquatiques et/ou humides.
Pas moins de 109 partenaires et maîtres d’œuvre, qu’ils soient publics ou privés, s’engagent au sein des différentes actions. « Par leur collaboration, ils permettent une gestion intégrée, équilibrée et durable des cours d’eau du sous-bassin hydrographique de l’Amblève, de la Rour et de leurs affluents », explique l’organisme. « Pour préparer ce programme, près de 2.000 km de cours d’eau ont été parcourus pour y relever leurs forces et leurs faiblesses. 95 % des ‘points noirs’ font l’objet d’une action inscrite. »
Plusieurs communes de l’arrondissement de Verviers continuent à s’engager et à se regrouper autour de ce projet, comme Amblève, Büllingen, Bütgenbach, Lierneux, Malmedy, Saint Vith, Stavelot, Stoumont, Trois-Ponts et Waimes. « Même si des résultats importants sont enregistrés chaque année, nous ne pouvons pas nous arrêter là. Les crues de 2021 et la sécheresse de 2022 ont laissé des traces. Il y a toujours beaucoup à faire », conclut l’organisme Contrat de rivière.
