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Open d’Australie: Sabalenka enfin consacrée

Désormais maîtresse de sa puissance et de ses nerfs, la Bélarusse a su renverser une Rybakina pourtant entreprenante. « Je ne suis plus sur cette planète », a-t-elle jubilé.

Après… Elena Rybakina à Wimbledon 2022, le circuit féminin s’est offert une nouvelle lauréate en Grand Chelem (la 11e nouvelle tête depuis 2018 !), en la personne d’Aryna Sabalenka qui passe, désormais, de la 5e à la 2e place mondiale. La grande Bélarusse (1,83 m) n’est évidemment pas une inconnue du circuit, mais elle vient sans doute de se défaire, d’un coup, de sa réputation de joueuse trop nerveuse pour s’offrir un vrai palmarès, malgré l’énorme puissance qu’elle dégage. Car jusqu’ici, Sabalenka était la reine des occasions manquées en trois sets, comme lors de ses trois demi-finales perdues en Grand Chelem (Wimbledon 2021, US Open 2021 et 2022), avant cet Open d’Australie. Cela appartient désormais au passé, tellement la joueuse de Minsk semble avoir travaillé pour changer la donne en 2023. « J’ai réalisé que la seule personne qui pouvait me sortir des problèmes, ce n’était pas une psychologue, mais moi », a-t-elle avoué en marge de cette levée. Et cette prise de conscience, à 24 ans, fonctionne, puisqu’elle vient d’enlever son 11e succès de l’année (avec un titre aussi à Adélaïde) et surtout le plus grand titre, le 12e, de sa carrière. Pourtant, lors d’une finale qui fut bien plus qu’un simple duel entre cogneuses, c’est Elena Rybakina qui avait pris les devants (4-6), toujours impressionnante au service. Mais la « nouvelle » Sabalenka a eu cette force de ne pas s’énerver pour finalement prendre les commandes de la rencontre, avec une maîtrise étonnante, et ne plus les lâcher. Et c’est au moment de conclure à 4-6, 6-3, 5-4 qu’elle connut encore un bref moment de stress, compréhensible. Il lui faudra quatre balles de match (et une balle de 5-5 sauvée) pour s’offrir, enfin, la consécration !

« Une sorte de soulagement »

« Je ne suis plus sur cette planète », a jubilé la lauréate du jour, envahie par des larmes de joie. « C’est une sorte de soulagement, j’étais dans le top 10 mais je n’avais encore jamais eu l’occasion de remporter un Grand Chelem. Ce fut si dur d’y arriver. Il y a ce soulagement, mais aussi la joie, évidemment. Je suis juste fière de moi-même et de mon équipe, l’équipe la plus folle sur le circuit. C’est aussi un trophée pour eux, tellement on a souffert en 2022… »

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