L’exposition canine a réuni les amateurs de chiens au Centr’Expo à Mouscron
Sans savoir ce qui se déroulait à l’intérieur, en passant près du Centr’Expo durant ce week-end des 28 et 29 janvier, vu les aboiements et les traces laissées par certains animaux, il était facile de comprendre qu’un événement canin avait lieu. Et pour cause, l’exposition faisait son retour après deux années d’absence. Le concours s’est érigé depuis plusieurs années comme le plus important en Wallonie. Il devance d’ailleurs des villes comme Liège ou Charleroi.
Si de nombreuses personnes issues de la Wallonie se présentent à Mouscron, les représentants du Nord du pays étaient également de la partie. Mais là où le concours a pris de l’ampleur, c’est en ce qui concerne son internationalisation. Des Néerlandais, des Allemands ou encore des Français avaient choisi de venir avec leur(s) chien(s) dans la cité des Hurlus pour y passer les différentes évaluations.
« On fait cela depuis de nombreuses années », souligne Emilie, une participante française. « Nos chiens ont une place tellement importante dans notre quotidien, vous ne pouvez pas imaginer. Matin, midi et soir, nous faisons attention à eux. Ils sont traités comme des rois à la maison. Lorsqu’on peut venir avec eux dans ce genre d’événement, c’est un aboutissement. Il y a beaucoup de concours en France mais je vous avoue que l’idée d’affronter d’autres nations nous enchante particulièrement. »
Un staff pour chien
En se baladant dans le bâtiment mouscronnois, les maîtres avec leur chien tentent de satisfaire aux critères d’évaluation sous les yeux des juges. D’autres préparent leur animal, en lui offrant un service trois étoiles, et apprécient lorsque les curieux s’approchent de leur joyau. Patricia, une concurrente belge, avait emmené un staff autour de son chien. « Une personne est en charge du toilettage, une en charge de nourrir le chien. Moi, je supervise et passe le concours. Tout est calculé. »
À chaque année, sa mode. Lors des dernières éditions, on apercevait de nombreux American Staff qui ne bronchaient pas aux côtés de leur maître. « La mode est à la taille en dessous, avec les chihuahuas. Bien entendu, il y a aussi les grands classiques, comme les labradors ou les goldens, entre autres », précisait Philippe Duponcheel, cheville ouvrière de l’exposition, avant le début de celle-ci.
La difficulté de stationnement n’a en tout cas pas empêché de nombreuses personnes à fouler le sol du Centr’Expo pour y découvrir de beaux spécimens et passer un bon moment. Les aboiements servaient de playlist, y compris pour les habitants des alentours...
