Yanis Marshall nous révèle de quelle façon surprenante il est devenu très ami avec Ellen Pompeo («Grey’s Anatomy»), Eva Longoria, Florence Foresti…: «Je ne suis pas facilement intimidé»

Avant d’arriver sur les écrans français, vous avez failli avoir votre propre émission aux USA, avec Ellen Pompeo ?! Racontez-nous…

Je suis devenu ami avec Ellen comme avec Eva Longoria et pas mal d’autres, un peu de la même façon : sur Instagram. Pas mal de célébrités, pendant pas mal d’années, ont partagé mes vidéos. Et on me l’apprenait ! Par exemple, Ellen, c’était pas quelqu’un que je suivais sur les réseaux, parce que je n’ai jamais été vraiment très fan de la série « Grey’s Anatomy ». C’est tout simplement pas ce que je regarde. J’aime pas trop tout ce qui est sang dans les hôpitaux et tout ça, je suis plus « Sex and the City », les trucs qui ont un peu d’humour. Je savais évidemment qui c’était, parce que mon mec de l’époque étant fan, il pleurait devant… Moi, j’avais pas d’attachement. Et puis des potes, comme d’hab, m’ont dit qu’elle avait partagé l’une de mes vidéos. Je suis allé voir, j’ai lâché un commentaire pour dire merci beaucoup, et dans la foulée, elle m’a envoyé un message privé pour me féliciter et me demander si j’étais à Los Angeles. Par chance, j’y étais, et on s’est vu deux heures après. On est allé manger ensemble, et ça c’est tellement bien passé, on a tellement rigolé ! Parce que moi, je suis pas facilement intimidé, malheureusement pour les gens. (Rires.) Et quand on arrive à ce stade de popularité comme Ellen, je pense qu’ils en ont ras le bol d’être entourés de fans et de lèche-cul. Quelqu’un comme moi, ça leur fait du bien, en fait ! J’attendais pas qu’elle me paie l’addition parce qu’elle a plus d’argent que moi, je suis allé aux toilettes pour lui faire le coup : « bah voilà, tout est réglé », alors que je sais très bien qu’on n’a pas les mêmes moyens. Mais c’était important pour moi. Je pense que c’est cet état d’esprit qui a fait qu’Ellen et moi, on est devenu amis très rapidement.

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C’est Ellen Pompeo qui a lancé cette idée d’émission autour de vous ?

C’est ça, elle m’a de suite dit au premier dîner qu’il fallait que je sois à la télé, parce que j’avais une personnalité incroyable. De là, elle a appelé les producteurs de RuPaul DragRace, et on m’a un peu testé sur un épisode. World of Wonder (la société de production de RuPaul DragRace), Ellen et RuPaul lui-même m’ont ensuite écrit un pitch pour une émission, et on s’est tous bloqués deux journées – je m’en souviendrai à vie – pour aller la vendre aux chaînes américaines, Lifetime, MTV, Bravo etc. Le projet n’a pas abouti parce que ça ressemblait trop à DragRace, malheureusement.

À part Ellen Pompeo, y a-t-il d’autres rencontres qui ont marqué votre vie ?

Pour le coup, y en a beaucoup ! Eva Longoria, Taraji P. Henson… Même en France, j’ai croisé une fois Florence Foresti en promenant mon chien et elle le sien. J’ai tout fait pour garder mon sang-froid, ne pas lui montrer que je l’avais reconnue, pour au final que ce soit elle qui vienne me demander si j’étais bien le mec en talons dont elle était complètement fan. (Rires.) Depuis, on a gardé contact. Je l’apprécie énormément, je suis assez halluciné de pouvoir envoyer des messages à Florence Foresti ! Avec Gad Elmaleh, c’est pareil, on s’entend bien aussi.

Vous avez aussi côtoyé Céline Dion lors du tournage du clip « Ashes », où vous dansez dans le costume de Deadpool…

Oui mais, Céline, on n’est pas potes. J’ai aussi travaillé avec Mariah Carey, mais on ne se parle pas sur Instagram, contrairement à Ellen Pompeo, Eva Longoria et d’autres, où on va se liker, commenter des trucs depuis qu’on se connaît, s’envoyer des messages. Ça veut pas non plus dire qu’on est les meilleurs amis du monde, hein.

Et votre plus belle rencontre de la Star Ac ?

Michael Goldman, parce que j’ai l’impression de le connaître depuis dix ans. Il est comme mon meilleur ami, ça s’est fait très naturellement, alors qu’on est très différents. Il est hétéro, je suis homo, mais j’adore ce mec. Il est très humain, très simple, j’ai rien à dire de négatif sur lui. Il a zéro ego, c’est un bonheur d’être à ses côtés.