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Peter Bosz est l’autre candidat pour succéder à Roberto Martinez à la tête des Diables rouges

L’Italo-allemand Domenico Tedesco ou le Néerlandais Peter Bosz : voilà les deux noms sur lesquels la Task Force, constituée pour nommer le remplaçant de Roberto Martinez, s’est arrêtée. Maintenant, c’est au CA de l’Union belge de trancher.

Aussi bien pour le poste de sélectionneur national que celui de directeur technique, la succession de Roberto Martinez entre dans sa dernière ligne droite. Pour coacher les Diables rouges, nous avions révélé samedi matin que l’entraîneur italo-allemand Domenico Tedesco était un profil qui intéressait énormément la Task Force, composée de Peter Bossaert (CEO de l’Union Belge), de Sven Jaecques (CEO de l’Antwerp), de Pierre Locht (CEO du Standard) et de Bart Verhaeghe (président du FC Bruges).

Autodidacte du football (puisqu’il n’a pas une grande carrière de joueur pro derrière lui), Tedesco (37 ans) présente une expérience intéressante après avoir passé de nombreuses dans la structure des jeunes au VFB Stuttgart et au TSG Hoffenheim. Ses expériences avec les pros l’ont menée à Schalke (vice-champion derrière l’inamovible Bayern), au Spartak Moscou et au RB Leipzig (une Coupe en mai dernier, premier trophée de l’histoire du club).

Pour mener à son terme sa tâche, la Task Force a réduit sa liste à un deuxième nom : celui du Néerlandais Peter Bosz (59 ans). Ancien international néerlandais (8 caps), il a roulé sa bosse comme joueur à Vitesse Arnhem, Waalwijk, Toulon (d’où son excellent bilinguisme), Feyenoord (champion en 1993), au Japon et en Allemagne. Une fois passé de l’autre côté de la barrière, il a varié les postes d’entraîneur et de directeur technique. On retient sur tout son passage à la tête de l’Ajax Amsterdam, qu’il a amené en finale de l’Europa League en 2017.

Par la suite, il est passé par Dortmund, Leverkusen et Lyon (où il a été remplacé par Laurent Blanc au début du mois d’octobre). S’il a la réputation de donner sa chance aux jeunes (c’est lui qui a lancé Matthijs de Ligt, Frenkie de Jong à l’Ajax, Florian Wirtz à Leverkusen et a contribué au transfert de Kai Havertz à Chelsea) et prôner un football offensif basé en partie sur le contre-pressing, Peter Bosz a jusqu’ici 0 trophée au palmarès, si on exclut son titre de champion des Pays-Bas amateur avec AGOVV (2002) et le titre en D2 avec Heracles (2005). Sa dernière expérience à Lyon (avant le rachat par John Textor) s’est mal terminée avec un classement trop éloigné des ambitions européennes et des relations difficiles avec son groupe. Dans les interviews après son limogeage, il évoquait plutôt ses envies de travailler en Premier League tandis que la presse néerlandaise le voyait également comme un possible remplaçant à Alfred Schreuder limogé jeudi dernier par l’Ajax Amsterdam.

Vercauteren toujours en pole comme directeur technique

Désormais, la balle est dans le camp de l’Union belge pour prendre la décision finale : Peter Bossaert doit revenir avec les recommandations de la Task Force et nommer l’heureux élu avec la Conseil d’Administration de la Fédération. Pour Tedesco comme pour Bosz, un boulot de sélectionneur serait une première dans leur carrière, même si le nom du Néerlandais a déjà été cité en liaison avec l’équipe nationale Oranje.

La nomination du successeur de Roberto Martinez pourrait ne plus être qu’une question de jours. Comme nous l’avions évoqué également samedi, le poste de directeur technique national est en principe acquis pour Franky Vercauteren, à condition de régler les derniers soucis administratifs pour la famille de sa compagne russe.

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