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«Night Court»: c’est quoi cette «nouvelle» série qui cartonne aux Etats-Unis ?

Reboot de la série pour rire qui s’était arrêtée après neuf saisons il y a presque quarante ans, «Night Court» rencontre une belle audience sur les petits écrans US. Il est aujourd’hui piloté par la fille du juge au centre de la sitcom originale.

De 1984 à 1992, la sitcom « Night Court » (en français, « Tribunal de nuit ») a surtout fait les beaux soirs des téléspectateurs vivant sur le sol américain. Comme on le sait, ce type de série d’humour – où sont ajoutés les rires « d’un » public – ne sont pas hyper-populaires en dehors des États-Unis, à l’exception de quelques-unes, à commencer par « Friends », bien sûr. Mais soit. On ne pouvait pas vous cacher qu’un reboot de « Night Court » a été lancé le 17 janvier sur la chaîne NBC, et que son premier épisode a attiré 7 millions et demi de curieux et de fans de la série originale.

Pour rappel, celle-ci était centrée sur le Juge Harrold « Harry » T. Stone, un homme plein d’esprit et magicien à ses heures qui présidait un tribunal de nuit à New York. Durant neuf saisons, il a eu affaire à des individus souvent farfelus, « héros » de cas pas piqués des hannetons. Il était interprété par Harry Anderson, qui a succombé à une crise liée à son cœur défaillant, en 2018. Il avait 65 ans. Dans le reboot, son personnage a également quitté ce monde, et c’est sa fille Abby qui a repris les commandes de ce tribunal de nuit de Manhattan. Elle est campée par la très blonde Melissa Rauch, révélée par le rôle de Bernadette dans « The Big Bang Theory ».

La mission de la jeune femme : appliquer la loi et que les accusés soient défendus avec le plus de justice et de neutralité. Même si elle piège une fausse voyante dans le premier épisode. Cette tâche, elle la préfère largement à la gestion de son équipe, qui est souvent en roue libre… À la démission de « son » avocat de la défense, elle recrute Dan Fielding, ancien assistant du procureur du district et ami de son père. Il sévissait déjà dans la série originale, mais après cela, a perdu sa femme Sarah et accepte non sans hésitation le défi que lui propose Abby. Incarné il y a bientôt quarante ans par John Larroquette, il est toujours joué par ce dernier, les cheveux gris en plus. Mais on doit prévenir les nostalgiques : il est le seul « survivant » de la série mère.

India de Beaufort incarne la belle, acérée mais maladroite procureure adjoint Olivia Moore. Le producteur exécutif Winston Rauch, mari de Melissa, a dit qu’il fallait pour ce rôle une actrice capable de bien tenir tête (au sens figuré) à Dan/John. Et puis il y a les greffiers Neil Valluri (Kapil Talwalkar) et Donna « Gurgs » Gurganous, qui a les traits et la silhouette de Lacretta. Chacun dans son genre, et ensemble parfois, ces petits nouveaux amènent assez de présence et d’humour à cette résurrection, qui est principalement axée, justement, sur les interactions entre les Abby et les membres de son staff. Et quand on parle d’interactions, dans ce cas précis, ça veut aussi dire qu’on les voit s’apporter des pâtisseries ou donuts le matin en arrivant au boulot. C’est peut-être un détail, mais ça résume bien l’esprit de cette sitcom, qui tient à honorer la série d’origine en ayant le même ton. Traduction : de la légèreté avant tout, de l’humour au premier degré avec des réparties qui font lever les yeux au ciel et, dans le meilleur des cas, un côté « délibérément » absurde. Car oui, on voit ici des gens qui sont accusés d’un « truc » dans un tribunal, mais ça n’a absolument rien de sérieux.

Les réactions des fans de la première heure sont plutôt positives, ce qui promet à ce reboot de vivre des jours joyeux. On l’espère pour lui, même s’il ne comptait plus que cinq millions d’assidus devant son troisième épisode. On verra ce que « fait » son quatrième ce mardi soir !

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