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Logements en Région bruxelloise: 621 plaintes et 300 logements déclarés inhabitables en 2022

En 2022, la Région bruxelloise a enregistré 621 plaintes relatives à l’insalubrité des logements.

À la suite de ces plaintes, quelque 300 logements ont été déclarés inhabitables, ressort-il d’une réponse de la secrétaire d’État au Logement Nawal Ben Hamou (PS) à une question du député bruxellois Groen, Arnaud Verstraete.

Celui-ci plaide pour davantage de solutions pour les locataires qui sont expulsés de ces logements.

« 621 plaintes, c’est un record, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il est trop difficile de se plaindre : il y a trop peu de perspectives et de solutions pour les locataires et des conditions illégales sont mêmes imposées », a déploré M. Verstraete.

En 2022, l’Inspection du logement de Bruxelles a reçu un nombre record de 621 plaintes pour insalubrité. Ces plaintes ont conduit à déclarer environ 300 habitations inhabitables. Les résidents doivent alors chercher un autre logement. Le gouvernement peut leur proposer un logement de transit, dans lequel ils peuvent s’installer temporairement. Cependant, il n’en existe que neuf, dont cinq inutilisables, en raison de rénovations.

Pour Arnaud Verstraete, c’est là que réside le cœur du problème.

« Elles n’osent pas se plaindre »

« Les personnes vivant dans des logements insalubres n’osent pas se plaindre de peur de perdre leur logement. Sur les 300 familles qui doivent partir, des logements de transit ne sont disponibles que pour quatre d’entre elles, les autres doivent se débrouiller seules. »

Malgré l’augmentation du nombre de plaintes, l’inspection régionale du logement ne fonctionne pas encore à pleine capacité : seuls 10 des 14 postes du département ont été pourvus.

« Il est très important que les postes vacants soient occupés le plus rapidement possible », fait valoir M. Verstraete. Le député vert conclut que le problème des marchands de sommeil et des logements insalubres à Bruxelles reste très important et qu’une approche plus forte est nécessaire. Il faut plus d’inspecteurs, des procédures de plainte plus accessibles et plus de logements de transit : il reste encore beaucoup de travail à faire, a conclu le député Groen.

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