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«Il arrive à berner chaque jour 3,5 millions de téléspectateurs»: ces animateurs moins sympas en vrai qu’à la télé

Denis Brogniart n’est pas le premier homme du petit écran à essuyer les critiques de ses collègues…

Des animateurs tyranniques, qui s’emportent sur leurs subalternes et piquent des colères homériques, le petit écran en a déjà compté pas mal. L’un des plus célèbres demeure Guy Lux, qui pouvait envoyer son micro ou ses fiches à la tête de ses assistants. Il lui est même arrivé de lancer un sèche-cheveux car il se trouvait mal coiffé.

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Son acolyte d’« Intervilles », Léon Zitrone, n’était pas moins impétueux. Dans une interview, Denise Fabre se souvenait de sa première rencontre avec lui : «  Je prenais l’ascenseur, quand il est arrivé à côté de moi. Il m’a regardée, et il m’a dit : Vous êtes qui vous ? Il était terrifiant. » Une autre fois, alors qu’elle était en voiture avec lui pour se rendre au Festival de la télé de Monte-Carlo, ils se sont retrouvés bloqués par des travaux. Big Leon s’est alors emporté sur les passants qui le dévisageaient en leur lançant : «  Je vous INTERDIS de me reconnaître ! Ça suffit ! »

Guy Lux et Léon Zitrone étaient connus pour leurs colères monstres.
Guy Lux et Léon Zitrone étaient connus pour leurs colères monstres. - D.R.

Mais il ne faut pas remonter des décennies en arrière pour trouver des animateurs parfois pointés du doigt.

En 2020, dans « Touche pas à mon poste ! », deux chroniqueuses, Francesca Antoniotti et Amélie Bitoun, se sont lâchées sur… Jean-Luc Reichmann. « Il arrive à berner chaque jour 3,5 millions de téléspectateurs. Hors antenne, ce n’est pas le personnage sympathique et bienveillant qu’il veut faire transparaître. Avec ses équipes, il est très dur. »

Des accusations d’être un faux gentil qui avaient déjà été proférées quelques années auparavant sur le même plateau et auxquelles l’animateur des « Douze coups de midi » avait répondu habilement : «  Quand on dit de moi c’est pas un vrai gentil, en réalité, ça m’arrange, car si j’étais un vrai gentil, je me serais fait bouffer depuis très longtemps. Par contre, je sais que je ne suis pas méchant !  »

Jean-Pierre Pernaut avait aussi la réputation d’être un sanguin. Son joker au JT, Jacques Legros, a d’ailleurs évoqué récemment dans un livre leurs relations tendues. «  Comme tout personnage, il avait ses excès. »

Des critiques qualifiées par la veuve de Pernaut, Nathalie Marquay, de «  jalousie post-mortem ».

On vous détaille l’affaire Denis Brogniart dans le Ciné-Télé-Revue, en vente dès ce jeudi 2 février.

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