LaMeuse Foot: Robin Demarteau (Amblève) mise sur Stavelot pour le titre, Julien Godard (Stavelot) sur… Trois-Frontières


Alors que le championnat est à l’arrêt depuis le 11 décembre, exception faite de deux matchs disputés le 8 janvier, Julien Godard (Stavelot) et Robin Demarteau (Amblève) étaient nos invités ce mercredi dans notre studio, à Namur.
Forcément, on a évoqué avec eux le sprint final, qui s’annonce intense et indécis, comme très souvent dans cette P2C. On a ainsi demandé à nos deux interlocuteurs, qui trustent actuellement les premières places (Stavelot est leader, Amblève est deuxième ex aequo avec Sart), qui sera champion en fin de saison.
Robin Demarteau a un avis bien tranché sur la question : « Stavelot ! »
« Robin l’avait déjà dit lors du premier match », a réagi Julien Godard, qui s’est montré, fort logiquement, prudent sur la question : « C’est difficile à dire. Si Stavelot va tenir jusqu’au bout ? Je préfère ne pas y croire, pour ne pas être déçu. On n’est pas au-dessus du lot. On fait un beau championnat et il y a beaucoup de belles équipes. C’est très difficile, mais pour le titre, je vais dire Trois-Frontières », signale le coach stavelotain, qui n’estime pas forcément que cette saison-ci est la meilleure de sa carrière d’entraîneur, « mais elle peut le devenir ».
Rempileront, rempileront pas ?
Et si d’aventures il parvient à mener Stavelot en P1, ce qui constituerait une première depuis plusieurs décennies, Julien Godard estime qu’il manquerait alors « un joueur dans chaque ligne » pour tenir la route au plus haut échelon provincial.
Il a aussi été, forcément, question de l’avenir des deux coachs. Julien Godard et Robin Demarteau font en effet partie des derniers à ne pas encore être fixés sur leur sort en P2C. « Le club et moi, on va vers une prolongation, mais je ne veux pas aller trop vite. L’objectif du club est de repartir sur la même base, avec au moins 90-95 % du noyau actuel et si tel est le cas, il n’y a aucun souci pour prolonger », indique Julien Godard, dont l’avenir est donc lié à celui de ses joueurs.
De son côté, Robin Demarteau a lui aussi été sollicité par ses dirigeants pour une prolongation. « La réflexion est là, mais je vais sans doute devoir accélérer cette réflexion », anticipe le coach d’Amblève.
La question du diplôme
Leur avenir est aussi, bien malgré eux, conditionné à ce fameux diplôme UEFA B, requis pour gravir les échelons. « Je suis bridé par mes diplômes et cela me frustre énormément », avoue d’emblée Robin Demarteau, qui ne dispose pas du précieux sésame, tout comme Julien Godard, d’ailleurs.
Et Robin Demarteau de développer : « J’ai déjà eu l’opportunité d’aller plus haut. Raeren-Eynatten fait partie des clubs qui m’avaient approché et la non-obtention de ce diplôme m’a desservi… Je pense que cela restera une frustration d’il y a 20 ans, où j’aurais dû m’investir pour cela. Mais à ce moment-là, ce n’était pas la priorité. Avant, sur trois mois, on avait l’UEFA B. Quand on voit maintenant le cursus qu’on a pour passer du brevet C au brevet B puis à l’UEFA B, c’est conséquent et la fibre commence à disparaître pour partir encore un soir supplémentaire. Cependant, j’espère toujours, car j’entends qu’il y a des alternatives qui sont trouvées dans certains clubs », développe Robin Demarteau.
Ce dernier est également clair : il ne souhaite plus endosser la casquette de T2 (comme il l’a fait par le passé à Durbuy) pour remonter les échelons.
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