Décès de Sourour dans une cellule à Bruxelles: le parquet confirme la mort par auto-strangulation


Contrairement à une information provenant de la RTBF – qui évoquait que la thèse initiale du suicide par strangulation était remise en cause – Sourour, une femme de 46 ans décédée de manière suspecte dans un commissariat de police à Bruxelles le mois dernier, aurait perdu la vie à cause d’une auto-strangulation.
C’est le parquet de Bruxelles qui vient apporter ces précisions après que l’information de la chaîne publique a circulé ce vendredi matin.
« Dès qu’il a été avisé du décès de Sourour A, le parquet de Bruxelles – ainsi que le comité P – a analysé les images caméra du complexe cellulaire. Le parquet a également requis un médecin légiste pour faire une autopsie », explique-t-il. « Sur base des résultats de ces premiers devoirs d’enquête, le parquet a pu constater avec certitude qu’il n’y avait pas d’intervention de tiers et que la cause du décès était une auto strangulation. »
Sourour A. a été interpellée par une patrouille de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles le 12 janvier vers 06h00, rue Américaine à Ixelles. Elle a ensuite été emmenée dans le complexe cellulaire du RAC, le centre administratif de la police fédérale, rue Royale. Elle y a été retrouvée morte un peu plus tard.
Les premières constatations et le rapport provisoire d’autopsie semblent indiquer l’absence d’intervention de tiers, avait rapporté le parquet de Bruxelles quelques jours après les faits. Les premières informations avaient également rapporté la possible ivresse de la victime et un suicide par strangulation à l’aide d’un pull, une thèse contestée par sa famille.
Le rapport administratif de la police fait mention d’un trouble à l’ordre public justifié par la présence de la femme dans un véhicule qui ne lui appartenait pas mais ne parle cependant pas d’un état d’ébriété, confirme à la RTBF Christos Doulkeridis, le bourgmestre d’Ixelles.
Dans l’article de la RTBF, on peut y lire qu’une source proche du dossier ajoutait que la thèse du suicide par strangulation «est sérieusement remise en cause», «sur la base des images de surveillance de la cellule mais pas seulement». Des propos aujourd’hui confirmés par le parquet de Bruxelles.
L’enquête est toujours en cours et les résultats des analyses toxicologiques ne sont pas encore connus. Une contre-autopsie a également été réalisée.
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
6 Commentaires
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici