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L’enquête sur la mort de Philippe de Dieuleveult, l’animateur de «La chasse au trésor», prend un tournant ce vendredi

Il y a 37 ans, Philippe de Dieuleveult perdait la vie au Zaïre. L’enquête sur la mort de l’animateur de « La chasse au trésor » pourrait être relancée.

Un neveu de Philippe de Dieuleveult a demandé la réouverture d’une enquête sur la mort, selon lui criminelle, de cet animateur-vedette disparu lors d’une expédition sur le fleuve Zaïre avec six autres personnes en août 1985, a indiqué vendredi l’intéressé, confirmant une information du Parisien et de RTL.

Alexis de Dieuleveult a transmis mercredi au tribunal judiciaire de Paris une demande de réouverture de l’information judiciaire, ouverte en 1996 et close selon lui par un non-lieu en octobre 2004, pour insuffisance de charges.

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Jean, le père d’Alexis, avait déposé une plainte en février 1995 pour homicide volontaire, convaincu que son frère Philippe, animateur de l’émission télévisée « La Chasse au Trésor », et ses six compagnons avaient été victimes d’une « bavure » en 1985 au Zaïre (désormais République démocratique du Congo, depuis 1997), lors d’une expédition Africa-Raft.

Il avait alors accusé la France d’avoir couvert le régime de Mobutu Sese Seko, président d’alors du Zaïre.

La thèse de la famille, qui avait révélé que Philippe de Dieuleveult avait appartenu au service du renseignement extérieur (DGSE), contredit la version qui lui a été donnée, celle d’une disparition accidentelle par noyade dans les rapides d’Inga, à l’extrême ouest de la RDC, près d’un immense barrage.

« Depuis 2020, je me suis replongé dans cette affaire pour clôturer ce dossier. Je n’accepte pas cette thèse officielle », a indiqué à l’AFP Alexis de Dieuleveult, auteur d’un livre « Noyades d’État : la Mort de Philippe de Dieuleveult » (Éd. Balland, 2022).

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Il affirme notamment avoir eu « accès à différents documents et archives », parmi lesquels des télégrammes diplomatiques de l’ambassadeur de France de l’époque au Zaïre (désormais République démocratique du Congo).

D’après lui, l’ambassadeur cite « l’hypothèse de la bavure militaire » et évoque des « mercenaires » et des « hommes armés ».

Il évoque de nombreux témoignages qui appuieraient sa thèse, parmi lesquels ceux de l’amiral Pierre Lacoste, directeur du renseignement extérieur à l’époque, aujourd’hui décédé, mais aussi de Roland Dumas, alors ministre des Relations extérieures ou de Christian Prouteau, ex-patron du GIGN et chef de la cellule anti-terroriste de l’Elysée au moment des faits.

Tous appuieraient selon lui une hypothèse criminelle ou à tout le moins contredirait la version donnée jusque-là.

Un ancien responsable des services secrets zaïrois, Okito Bene Bene, avait publié un livre en 1994, affirmant avoir été témoin de l’exécution de l’animateur. Il est mort de longue date.

En 2009, le parquet de Paris avait ouvert puis classé sans suite une enquête préliminaire concernant un document publié par la revue XXI présenté comme un PV d’audition de l’animateur Philippe de Dieuleveult par les services zaïrois.

Le parquet avait conclu qu’il s’agissait d’un faux.

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