Sexe, violence et péchés capiteux: les ingrédients indispensables d’un film de Paul Verhoeven
Peut-on être à la fois dérangeant et grand public, personnel et hollywoodien ?

Exploser le box-office avec des films sombres où des personnages sans morale luttent avec leurs pulsions, et souvent leur cèdent ? C’est le pari fou que le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven a gagné durant des années avec des films comme « RoboCop » et surtout « Basic Instinct », avant de se faire sévèrement corriger avec les échecs en salle de « Showgirl » et « Starship Troopers », qui précipiteront son retour en Europe.
Le documentaire présenté ce soir, juste après la rediffusion de « RoboCop », retrace, appuyé par son propre témoignage, la trajectoire du cinéaste « par qui le scandale arrive », depuis son premier film, « Turkish Delight », sur la folle équipée d’un jeune couple à la sexualité débridée, jusqu’à son transfuge réussi en France avec le fantasque « Elle ».
Le document datant de 2016, il y manque le sulfureux « Benedetta », avec Virginie Efira, sur la vie d’une nonne lesbienne au Moyen Age. Parce que chez Verhoeven, le sexe, la violence et la religion font bon ménage.
«Paul Verhoeven, cinéaste de la provocation », 22h35, Arte
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