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«Cette expérience m’a préparée à la vie extérieure»: qui est Thalya Culot, le papillon des «Traîtres»?

A 18 ans, elle est la benjamine du casting. Au fil de cette édition, vous verrez cette championne de boxe thaïe déployer ses ailes.

Elle avait adoré la première saison du jeu, qu’elle avait suivie en famille. Elle a accepté d’être candidate par curiosité, pour découvrir les coulisses de la télé, et par goût du défi. Ainsi est-elle arrivée au château sur la pointe des pieds, dans l’appréhension de ce qu’elle allait y trouver.

Pourtant, malgré le fait qu’elle est la plus jeune de la bande, Thalya, originaire de Morlanwez, sait sortir les griffes. Elle a même une réputation internationale. Elle est double championne de Belgique de boxe thaïe. Elle a décroché le titre mondial à 16 ans. Ajoutez à cela plusieurs sacres européens, et on regarde autrement cette grande timide toujours introvertie. Mais quand elle est sur un ring, Thalya est imparable, déterminée. Bien sûr, ses performances, elle les doit à son entraînement et à sa rigueur. Son club de Chapelle-lez-Herlaimont est devenu sa seconde maison.

Harcelée à l’école

Rien ne prédestinait pourtant Thalya à cette passion. Chez elle, avec un papa ancien footballeur de La Louvière, c’était plutôt le ballon rond. Mais il y a eu l’école, ce lieu d’apprentissage et de socialisation qui peut devenir une arène… « Cela a commencé avant mes 12 ans, j’étais la plus petite de ma classe, et j’ai été harcelée, physiquement et psychologiquement. On me tirait les cheveux, on me prenait mon téléphone, on m’insultait », raconte cette jeune fille par ailleurs esthéticienne. « Le harcèlement scolaire est un fléau. Pour certains enfants, il est un piège qui se referme sur eux et dont ils ne savent pas sortir. »

Heureusement, pour Thalya, cela n’a pas été le cas. « Ma maman a remarqué mon changement d’attitude. Dès que je rentrais de l’école, je m’enfermais dans ma chambre. Elle a aussitôt téléphoné à l’éducatrice de l’école. Effectivement, ils avaient cerné le problème. Une réunion a été organisée avec la fille en question qui avait lancé ça, parce que, après, c’était devenu un groupe de filles. On a parlé et les choses se sont calmées ensuite. Ce n’est pas facile de le dire aux parents, mais il ne faut pas baisser les bras et oser en parler. Mes parents ont voulu me trouver un endroit pour me défendre. J’ai d’abord essayé la self-défense, mais je n’ai pas accroché. Je n’ai pas aimé et puis, je suis arrivée au club à Chapelle, qui est tout près de chez moi. J’ai adoré et maintenant, j’entraîne les petits, dont mon petit frère. Je suis très fière de ça », poursuit Thalya.

On peut dire que toute la famille s’est engouffrée dans cette passion pour la boxe thaïe. Les parents l’entourent, veillent à son alimentation, à son équilibre, et se déplacent avec elle autour du monde pour les compétitions. Et celles de sa petite sœur, qui brille déjà dans ce sport. Eh oui, la relève est assurée. On n’a pas fini de suivre les exploits de la famille Culot !

Et dans l’émission de RTL-TVI, qu’est-ce que cette personnalité qui suscite l’admiration a trouvé ? « Je ne l’ai pas vécue comme un jeu, mais comme si c’était la vie, et je trouve que l’expérience m’a grandie. Elle m’a préparée à la vie extérieure », nous a-t-elle confié.

« Les Traîtres », dimanche 5 février, 20h50, RTL-TVI

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