Kelly, la star du strip-tease, a fait une démo à Benjamin Maréchal: «J’ai commencé dans une troupe de carwash, tu vois ce que c’est… ce n’est pas vraiment pour laver des voitures hein» (vidéo)


Avant de faire des strip-teases, vous faisiez quoi ? « j’ai commencé dans une troupe de carwash… tu vois ce que c’est… ce n’est pas vraiment pour laver des voitures hein ». Kelly n’a rien à cacher. « Je n’ai pas de nom d’artiste, je suis né Van Doorne, et je continue à travailler sous mon vrai nom ».
Nous avons rendez-vous à Lessines, à 5 minutes du domicile familial de Kelly. Même si tout le monde connaît l’activité de maman, la business woman qui nous propose une démo, préfère qu’on se croise loin de ses deux enfants.
J’en profite pour remercier Sabrina et Grégory, les propriétaires de « La saga du Phoenix », une toute nouvelle salle d’événement de la région. Pour ne pas les piéger, je leur ai répété 10 fois que je cherchais un lieu pour interviewer une strip-teaseuse. Lassés de m’entendre m’excuser, ils m’ont lancé un rassurant « Vous savez, on vous fait confiance ».
Pour notre rencontre, Kelly a choisi une tenue d’infirmière. Son visage ou son corps ne vous sont peut-être pas inconnus. L’artiste a « dansé » dans tous les festivals d’érotisme francophones, Namur, Mons, Bruxelles, Tournai, Libramont. Elle réalise des dizaines de strip-tease par an. « Je ne m’en cache pas, c’est une activité très lucrative. Pour une prestation privée je demande 250 euros ». Je lui demande comment on gère « l’émoi des hommes » lorsqu’on est dans une telle proximité. « L’émoi… tu veux dire… ». Kelly rigole et me répond avec franchise.
Si Kelly a tout d’une artiste, elle est aussi une redoutable femme d’affaires. Son agence d’events gère des centaines d’artistes. Elle-même peut strip-teaser le soir et enchaîner avec une animation princesse pour enfant le lendemain. Un business éclectique. « Mardi soir par exemple, c’est mon agence qui fournit les stripteaseurs hommes qui vont animer des avant-premières dans les Kinépolis. J’ai 70 strip-teaseurs hommes dans mon catalogue ».
L’interview terminée, Kelly nous propose une démo. Hum Hum. Décidément, cette artiste flamande installée en Wallonie est surprenante.