Réveillé par la police au milieu de la nuit, Julien découvre sa voiture déclassée à Dison: «C’est récurrent ici»


Dans la liste des réveils qu’on souhaiterait ne jamais connaître, celui de Julien Schmitz est en bonne position. « Ce lundi, vers 4 heures du matin, la police m’a réveillé et m’a fait sortir du lit pour m’annoncer que ma voiture était déclassée. » On a déjà connu mieux.
La voiture de cet habitant de la rue de Rechain, à Dison, était stationnée le long de la route, sur les emplacements de parking, dans le sens de la descente. Un conducteur a perdu le contrôle de son véhicule en descendant en direction de Dison et a violemment embouti la voiture de Julien. Elle est méconnaissable.
« Il y a un tournant, il y avait peut-être du verglas, en tout cas la personne a glissé et a percuté ma voiture qui a ricoché sur une façade. »
Il ne reste rien de la Peugeot 106. « J’étais choqué en la voyant. Heureusement, l’autre conducteur n’a rien. C’est un miracle vu l’état de la voiture. »
Impossible pour Julien de se rendre au travail ce lundi sans voiture et avec les démarches à faire concernant l’assurance.
Le jeune homme a partagé les photos de son accident sur les réseaux dans l’espoir de faire bouger les choses. En effet, ce ne serait pas le premier accident sur cette route nationale limitée pourtant à 50 km/h.
« C’est récurrent. Il y a régulièrement des accidents. Passé 21 heures, comme il y a moins de trafic, les gens se font “plaisir”. Le problème de cette grand-route c’est la longue ligne droite et les nombreux excès de vitesse. »
Le Disonais en appelle à la solidarité des gens et s’inquiète : « Ce pourrait ne pas être une voiture mais bien un enfant ».