Séisme dévastateur et meurtrier en Turquie et Syrie: au moins 5.000 morts, plus de 20.000 blessés, suivez notre direct


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14H11 Incendie dans le port turc d’Iskenderun
Un incendie s’est déclaré dans le port de la ville turque d’Iskenderun, située dans le sud-est du pays frappé lundi par un double séisme. Les pompiers sont à pied d’œuvre et un navire des garde-côtes a également été déployé pour éteindre les flammes.
On ignore encore les raisons de l’incendie, qui se serait déclaré lundi. Sur des images relayées par les médias turcs, on pouvait voir de nombreux conteneurs en feu et une colonne de fumée s’élevant du port.
Les autorités turques avaient indiqué lundi matin que le port avait été endommagé par le tremblement de terre et était contraint de fermer. Iskenderun est située à une centaine de kilomètres de l’épicentre du séisme, qui a fait plus de 3.000 morts et 20.000 blessés en Turquie. Un hôpital s’est également partiellement effondré dans la ville portuaire.
13H01 Erdogan déclare l’état d’urgence dans les dix provinces touchées par le séisme
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi l’état d’urgence dans les dix provinces touchées par le séisme qui a frappé lundi le sud et le sud-est de la Turquie.
« Nous avons décidé de déclarer l’état d’urgence pour permettre de mener rapidement les travaux (de secours) », a déclaré le chef de l’État, précisant que cette mesure était en place pour trois mois.
12H50 L’Europe a déjà mobilisé plus d’un millier de sauveteurs et des dizaines de chiens
Depuis que la Turquie a demandé l’activation du mécanisme de protection civile de l’UE, les équipes européennes de recherche et sauvetage qui se mobilisent se multiplient.
Dans un tweet, mardi matin, le commissaire européen à la gestion des crises Janez Lenarcic fait état de 27 équipes mobilisées, surtout du « search and rescue » (25 équipes) mais aussi deux équipes médicales d’urgence. Ces équipes viennent de 19 pays qui ont répondu à l’appel d’Ankara via le mécanisme de protection civile de l’UE : de la Bulgarie à l’Albanie en passant par le Montenegro, la France, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne, etc.
Ensemble, cela représente « plus de 1.150 sauveteurs et 70 chiens de sauvetage », précise le commissaire.
11H30 Un miracle dans le désastre
11H20 Les Affaires étrangères n’ont pas encore d’informations sur de possibles victimes belges
Le SPF Affaires étrangères n’a pas encore d’informations sur la présence de ressortissants belges parmi les morts et les blessés suite aux tremblements de terre dévastateurs en Turquie et en Syrie, a-t-il communiqué mardi.
Environ 200 Belges sont enregistrés auprès du SPF Affaires étrangères dans cette région. Le contact a pu être établi avec la plupart d’entre eux et ceux-ci ont fait savoir qu’ils étaient sains et saufs. Le Centre de crise des Affaires étrangères se réunira plus tard mardi matin pour une nouvelle mise à jour de la situation.
Les ressortissants belges se trouvant en Turquie peuvent s’enregistrer à Ankara ou à Istanbul. Pour ceux se trouvant sur le territoire syrien, cela se fait à Beyrouth, la capitale libanaise.
Deux séismes de magnitudes de 7,7 et de 7,5 sur l’échelle de Richter et plusieurs répliques ont frappé lundi le sud de la Turquie et le nord de la Syrie.
10H48 La Fédération de la Croix-Rouge lance un appel
La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé lundi soir depuis Genève un appel d’urgence de quelque 70 millions d’euros. Les Croissants-Rouges turc et syrien sont en effet en première ligne pour tenter de retrouver des survivants et aider les blessés après le double séisme qui a frappé les deux pays lundi. Dans l’enveloppe demandée, 50 millions sont prévus pour la Turquie et 20 millions pour la Syrie.
Des collaborateurs du Croissant-Rouge turc ont été déployés dans les dix provinces affectées par le séisme dans le pays. Ils ont distribué de la nourriture et du matériel d’urgence pour soutenir les blessés et les personnes évacuées.
10H43 quatre arrestations après des posts à propos du séisme
La police turque a annoncé mardi avoir arrêté quatre personnes après des messages « provocateurs » postés sur les réseaux sociaux à propos du séisme de la veille, d’une magnitude de 7,8, qui a frappé le Sud-Est de la Turquie. Le séisme, suivi de puissantes répliques, a tué près de 4.900 personnes en Turquie et en Syrie, faisant également des milliers de blessés et de sans-abri par un froid glacial.
Les quatre personnes ont été arrêtées après la découverte par des policiers de comptes partageant « des posts provocateurs visant à créer la peur et la panique », a précisé la police dans un communiqué sans détailler le contenu des messages.
Selon elle, des recherches plus larges continuent sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux turcs sont inondés de messages de personnes qui se plaignent d’un manque d’efforts de secours et de recherches des victimes dans leurs zones, en particulier à Hatay.
« L’adresse et les informations de localisation des citoyens qui demandent de l’aide est immédiatement vérifiée et une coordination est effectuée », assure le communiqué de la police. La Turquie s’est dotée en octobre dernier d’une loi sur la désinformation qui punit la diffusion de « fausse nouvelle » de jusqu’à trois ans de prison.
10H28 23 millions de personnes pourraient être touchées
Selon l’OMS, 23 millions de personnes pourraient être touchées par les différents séismes qui se sont produits en Turquie.
10H10 Le bilan provisoire grimpe
Les séismes qui ont frappé lundi la Turquie et la Syrie ont fait plus de 5.000 morts, selon de nouveaux bilans officiels diffusés mardi, tandis que les secouristes tentent encore d’extraire des rescapés des décombres.
Au moins 3.419 personnes ont été tuées dans le Sud-Est de la Turquie et 1.602 dans le Nord de la Syrie, ce qui porte le bilan total à au moins 5.021 morts, selon des sources officielles et médicales.
10H05 13,5 millions de citoyens touchés par les tremblements de terre, selon un ministre turc
Dix provinces turques et 13,5 millions de citoyens ont été impactés directement par les tremblements de terre, a déclaré le ministre turc de l’Environnement et de l’Urbanisation, Murat Kurum, dans les médias locaux. Ce dernier s’est rendu mardi matin dans la ville de Gazientep qui a payé un lourd tribut à la catastrophe naturelle.
Il a qualifié le double séisme, qui a secoué la Turquie et la Syrie lundi, de plus important désastre pour le pays depuis un siècle lorsqu’un événement similaire était survenu en 1939. L’acheminement des secours est compliqué à cause des conditions météorologiques hivernales et des quelque 285 secousses dénombrées jusqu’à présent.
Mardi matin, un nouveau tremblement de terre de magnitude 5,7 a été enregistré par le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen
9H16 Nouveau séisme ressenti
L’information vient d’être confirmée, un nouveau séisme de magnitude 5,6 a secoué de nouveau la Turquie ce mardi.
9H10 Nouveau bilan
La course contre le temps et le froid se poursuit mardi au lendemain des violents séismes qui ont secoué le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie, où le bilan ne cesse de grimper, atteignant au moins 4.890 morts.
L’aide internationale doit arriver mardi en Turquie et Syrie dans les régions touchées la veille par les secousses dont la première tôt lundi a atteint une magnitude de 7,8 et a été ressentie jusqu’au Liban, à Chypre et dans le Nord de l’Irak.
8H49 – Bonne nouvelle pour Christian Atsu
8H30 – Le bilan en Turquie s’alourdit encore
Le bilan pour la Turquie du puissant séisme qui a secoué le sud-est du pays lundi s’est alourdi à 3.381 morts, a annoncé mardi l’Afad, organisme officiel de secours turc.
Cela porte à 4.890 le nombre total de victimes en Turquie et en Syrie, dans une série tremblements de terre parmi les plus violents qui ont frappé la région depuis près d’un siècle.
Plus tôt ce matin
Près de 20 heures après la première des trois secousses, d’une magnitude de 7,8 ressentie jusqu’au Liban, à Chypre et dans le nord de l’Irak, 2.921 sont mortes en Turquie, selon l’organisme public de gestion des catastrophes (AFAD), et plus de 1.440 en Syrie. Le bilan risque de s’alourdir.
Les secours se sont acharnés dans la nuit de lundi à mardi dans le froid, sous la pluie battante ou la neige, parfois à mains nues, pour sauver chaque vie qui pouvait l’être, comme cette enfant de sept ans sortie des ruines à Hatay (sud), à la frontière syrienne, sous les yeux de l’AFP, après plus de 20 heures de terreur, le pyjama maculé de poussière.
Le mauvais temps qui plane sur l’Anatolie complique la tâche des secouristes et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de foyers improvisés.
L’aide internationale à la Turquie doit cependant commencer à arriver mardi avec les premières équipes de secouristes, de Suisse. Huitante secouristes de la Chaîne de sauvetage, des chiens de recherche et de sauvetage et 18 tonnes de matériel se sont envolés lundi soir de Zurich à destination d’Adana.
Le président américain Joe Biden a, quant à lui, promis à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan « toute l’aide nécessaire, quelle qu’elle soit ». Deux détachements américains de 79 secouristes chacun se préparaient lundi à se rendre sur place, selon la Maison-Blanche. Selon le président turc, 45 pays ont proposé leur aide.
En revanche en Syrie, l’appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe, promettant des équipes de secours « dans les prochaines heures », alors que, selon l’armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider aux secours.
L’ONU a également réagi, mais en insistant que l’aide fournie irait « à tous les Syriens sur tout le territoire », dont une partie n’est pas sous le contrôle du gouvernement. Dans ces zones tenues par les rebelles, frontalières de la Turquie au nord-ouest de la Syrie, au moins 700 morts ont été dénombrés.
Profitant du chaos créé par le tremblement de terre, une vingtaine de combattants présumés de l’État islamique (EI) se sont évadés d’une prison militaire à Rajo, contrôlée par des rebelles pro-turcs.
Les bilans de part et d’autre de la frontière n’ont cessé de s’alourdir et, compte tenu de l’ampleur des dégâts, ils devaient d’augmenter au fur et à mesure des recherches.
Rien qu’en Turquie, les autorités ont dénombré près de cinq mille immeubles effondrés. Et la chute radicale des températures fait courir un risque supplémentaire d’hypothermie aux blessés, coincés dans les ruines.
L’Organisation mondiale de la santé a dit elle-même s’attendre au pire et redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».
Dans la journée de lundi, pas moins de 185 répliques ont été enregistrées, consécutives aux deux premières secousses : l’une de 7,8, survenue en pleine nuit (04h17 locales), l’autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée, les deux dans le sud-est de la Turquie.
Des dortoirs ont été ouverts par les autorités locales dans les gymnases ou les collèges ou même dans les mosquées afin d’héberger les rescapés. Mais par crainte de nouveaux séismes, nombre d’habitants ont préféré passer la nuit dehors, comme à Sanliurfa, dans le sud-est turc.
« Qui n’a pas peur ? Tout le monde a peur », assurait Mustafa Koyuncu, 55 ans, entassé avec sa femme et ses cinq enfants dans la voiture familiale.
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17’000 personnes, dont un millier à Istanbul.
Le chef de l’État turc a décrété un deuil national de sept jours et la fermeture des écoles pour la semaine.
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