«Toi chez moi et vice-versa»: Reese Witherspoon et Ashton Kutcher à l’écran pour la Saint-Valentin
Les deux stars jouent des amis de toujours échangeant leurs appartements dans « Toi chez moi et vice-versa ». Une comédie romantique à dévorer sur Netflix dès ce vendredi.
Non, ils ne se connaissaient pas du tout avant ce tournage! - Netflix
Par Stanislas Ide
D’où est née cette histoire d’échange d’appartements entre deux amis de longue date ?
Reese Witherspoon. L’histoire est basée sur l’expérience personnelle de la réalisatrice du film (Aline Brosh McKenna, NdlR). Elle voulait écrire une comédie romantique pour les personnes qui ont déjà vécu le début de leur vie d’adulte et traversé des étapes importantes. Elle a plutôt l’habitude de travailler avec des acteurs totalement inconnus, mais les étoiles se sont heureusement alignées sur Ashton et moi.
Vos personnages partagent l’amour des livres. Vous aussi ?
Reese. Vous savez ce qu’on dit sur les gens du cinéma. On ne sait pas lire !
Ashton Kutcher. C’est vrai… Mais je fais bien semblant (rires) !
Reese. Blague à part, comme tout le monde le sait dans ma vie personnelle comme professionnelle, je dévore un livre dès que j’en ai l’occasion. Je n’ai donc pas dû m’entraîner tant que ça pour être crédible à l’écran.
Ashton. Moi je ne lis pas beaucoup de livres de fiction. Or Peter est un romancier et baigne dans cet univers. Aline m’a donc envoyé une dizaine de livres, de vrais devoirs ! Chacun contenait une fiche décrivant pourquoi Peter l’appréciait.
Quel livre vous a le plus marqué ?
Ashton. « Quand le souffle rejoint le ciel », de Paul Kalanithi, m’a retourné. « High Fidelity », de Nick Hornby m’a beaucoup plu, tout comme « Les enfants sont calmes », de Kevin Wilson.
Reese. Arrête de mentir, tu ne les as pas tous lus !
Ashton. Je te jure que si ! Et l’un dans l’autre, cet exercice m’a redonné le goût de la fiction.
Reese. Ma liste était plus longue, il y en avait vingt-cinq ! J’ai eu moins de courage qu’Ashton et je n’ai pas tout lu. Le jour où je les ai reçus, j’ai appelé Aline en faisant trembler ma voix pour lui rappeler que j’avais trois enfants à la maison (rires).
Ashton, vous nous avez habitués par le passé au personnage de l’éternel adolescent. Pensez-vous avoir franchi un cap avec ce rôle ?
Ashton. Je tiens tout de même à souligner que j’ai joué des adultes auparavant (rires) ! C’est vrai cela dit, et Aline a mis le doigt sur quelque chose d’intéressant. Mes cheveux ! Ça peut sembler anodin mais elle avait une vision précise de la coupe que je devais porter, et de la longueur à atteindre. En gros, il fallait qu’ils soient courts. Au début je ne comprenais pas trop, je lui disais que mes cheveux avaient le même âge que moi, quarante-cinq ans (rires) ! L’objectif était sans doute de me sortir une bonne fois pour toutes de mon statut d’homme-enfant !
Comment avez-vous travaillé sur votre alchimie alors que la majorité de vos scènes se déroulent à distance et au téléphone ?
Reese. En plus de ça, Ashton et moi ne nous connaissions pas du tout avant. Nous nous étions seulement rencontrés un soir, lors d’une fête. Et pour tout vous dire, je l’avais trouvé un peu bizarre.
Ashton. Moi qui me croyais charmant…
Reese. Oh mais tu l’es, tu le sais bien ! Bref, on devait créer cette romance en se parlant au téléphone mais on devait aussi faire croire que nous étions les meilleurs amis du monde depuis vingt ans. Debbie et Peter savent tout l’un sur l’autre et c’est une énergie qu’il fallait absolument diffuser dans nos rôles. On a donc commencé à s’envoyer des vidéos l’un à l’autre tous les jours du mois.
Ashton. Tous les jours, sans exception ! On s’envoyait des vidéos pour se demander toutes sortes de choses. Souvent des questions totalement banales : comment se passe ta journée ? Comment manges-tu tes pancakes ?
Reese. C’est vite devenu très amusant ! Et rapidement nos enfants se sont incrustés dans les vidéos, puis nos chiens. Tu as même rencontré mon père un jour. C’était très inclusif (rires) !
Que faut-il retenir du film selon vous ?
Reese. Que ça vaut la peine de prendre des risques. On s’enferme parfois dans nos habitudes, et ce qui s’apparente à de la raison vient parfois de notre peur de nous jeter à l’eau. J’espère que le film donne envie de plonger !
« Toi chez moi et vice-versa » sort ce vendredi 10 février sur Netflix.