L’entraîneur doit, si possible, ne pas diriger l’échauffement d’avant-match dont voici tous les enjeux

L’échauffement d’avant-match n’est pas important que pour les joueurs. Il permet en effet à l’entraîneur de faire rentrer son équipe définitivement dans le match en conditionnant le corps et l’esprit aux efforts qui vont devoir être faits pendant 90 minutes ou plus.

Outre la consigne de sortir tous ensemble du vestiaire pour aller à l’échauffement et non un par un, il me semble important d’y apporter le plus grand sérieux pour les joueurs. Un échauffement pris à la légère égale bien souvent un début de match raté…

L’entraîneur doit donc aussi se préparer pour le match. Dans la mesure du possible, en tout cas chez les seniors, il convient de déléguer la réalisation de l’échauffement soit à un adjoint soit à un joueur-cadre désigné.

L’entraîneur peut alors se mettre en retrait et se placer en observateur de son équipe ET de l’équipe adverse.

À la fin de l’échauffement, il peut de la sorte voir quel joueur a l’esprit éveillé, quel autre est « absent » ou encore celui qui se cache, autant d’éléments sur lesquels le coach pourra s’appuyer pour le début du match.

Il le fera en étant calme et détendu afin de bien voir tout ce qu’il doit voir. Pas question que le côté passionné, voire supporter, prenne le dessus !

Si l’entraîneur n’a pas les idées claires au sortir de l’échauffement, il risque de passer à côté de certaines choses, ce qui ne sera pas le cas s’il est lucide.

Au contraire de l’équipe qui, elle, sera déjà montée dans les tours, le « patron » attaquera le match sereinement et ainsi concentré dans l’analyse. L’échauffement est donc pour lui un moment propice au calme.

Voilà donc pourquoi, si c’est possible, s’il a le choix, ce qui n’est forcément pas toujours possible, il ne doit pas prendre en charge l’échauffement…