Vanessa Matagne («Les traîtres»): la présentatrice météo de RTL au visage d’ange fait partie des «traîtres», «ado, je mentais souvent à mes parents»
La présentatrice météo au visage d’ange fait partie des traîtres. Et cela montre une autre facette d’elle. En est-elle consciente ?

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer à ce jeu ?
Je suis quelqu’un qui ne laisse passer aucune opportunité, d’autant plus que je pressentais que celle-là allait me laisser de très, très bons souvenirs pour l’avenir. En plus, je suis joueuse, une compétitrice dans l’âme, et j’adore relever des défis, tester de nouvelles choses.
Comment avez-vous vécu la séparation d’avec votre petit bout ?
C’est la première fois qu’on se quittait depuis sa naissance. Cela a été le plus difficile, ce déchirement. Au début, dès qu’une activité était terminée, je fonçais sur mon téléphone pour le voir en FaceTime, mais c’était pire que mieux, lui commençait à pleurer et moi, cela me sortait du jeu, j’ai arrêté.
À la réflexion, vous n’auriez pas aimé être dans le camp des fidèles ?
Le rôle de traître permet de me dépasser, de sortir de ma zone de confort, même si c’est stressant. Et puis, je serais écœurée d’être assassinée la nuit et de partir sans avoir l’opportunité de me défendre.
Avec ce jeu, on découvre que vous pouvez être sans pitié et manipulatrice…
Si j’ai accepté de participer aux « Traîtres », c’est parce que, à la télé, en quatre minutes à la météo, on n’a pas le temps d’être soi-même. Dans la vie, je suis très spontanée, j’aime franchir les limites, j’ai un côté dévergondé, j’adore l’instant présent et ne rien avoir à regretter. S’il faut faire la fête jusqu’au bout de la nuit, je ne m’en prive pas. Dès que j’entreprends un jeu, je ne lâche rien, je vais jusqu’au bout. Je me suis engagée à jouer mon rôle à fond dans cette émission.
Comment gérez-vous le fait d’être tout le temps scrutée ?
J’ai l’habitude des caméras. Dès qu’elles s’allument, je mets mon masque de présentatrice météo, et j’avais peur d’avoir ce réflexe ici. Mais on est tellement vite plongé dans le jeu et dans le combat permanent qu’on oublie les caméras. Il n’y a plus de filtres et on est soi-même.
Et donc, dans la vie, vous êtes habituée au mensonge ?
(Rires.) À l’adolescence, vers 16-17 ans, je mentais très souvent à mes parents. C’était une période où j’étais fort rebelle et mes parents étaient très stricts. J’ai fait le mur, je partais comme dans les films durant la nuit par la fenêtre avec des draps de lit noués. Soit il y avait mon petit copain qui m’attendait, soit il y avait une soirée dans le village à laquelle je voulais participer… Une fois, ma voisine a vu ça en pleine nuit et elle est venue sonner à la maison pour prévenir mon père. Je peux vous dire que ce jour-là, j’ai vraiment passé un sale quart d’heure ! J’ai tellement menti à cette époque-là qu’aujourd’hui, j’ai un blocage. J’ai l’impression que ça se voit sur mon visage.
« Les traîtres », chaque dimanche, 20h50, RTL-TVI.
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