Scandale au Parlement européen: l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino assigné à résidence


La cour d’appel de Naples a estimé que le risque de fuite de l’eurodéputé, arrêté vendredi à sa sortie de clinique en vertu d’un mandat d’arrêt européen dans la métropole du sud de la péninsule, était faible, selon l’agence AGI.
Il sera en outre autorisé à sortir de son domicile deux heures par jour, notamment pour subir des traitements liés à son état de santé, selon le quotidien Il Corriere della Sera.
La cour d’appel a également fixé à mardi l’audience sur la demande d’extradition présentée par le parquet belge.
Les avocats de M. Cozzolino ont annoncé leur intention de s’opposer à cette demande au motif que les délits imputés à leur client sont sans fondement, toujours selon AGI.
Son immunité, ainsi que celle de l’eurodéputé belge Marc Tarabella, avait été levée le 2 février par un vote du Parlement européen.
Selon un rapport parlementaire, M. Cozzolino, qui était jusqu’en janvier président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec le Maghreb, « est soupçonné d’avoir participé à un accord avec d’autres personnes qui prévoyait une collaboration afin de protéger les intérêts d’États étrangers au Parlement européen ».
Et ce « notamment en empêchant l’adoption de résolutions parlementaires qui pourraient nuire aux intérêts de ces États, en échange de sommes d’argent ».
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
1 Commentaire
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici