Georges Gilkinet et la coprésidente d’Ecolo, Raja Maouane à la rencontre des étudiants en gare d’Arlon (Vidéos)

À l’occasion de leur traditionnelle « Saint Valentrain », les membres d’Ecolo ont souhaité quelque peu innover cette année en venant à la rencontre des étudiants. C’est donc en gare d’Arlon qu’ils se sont rendus, point de départ de tout trajet vers les villes estudiantines.

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25 euros par mois pour être debout

Des trajets, malheureusement, toujours aussi compliqués. Chiara est étudiante en Bac 2 à Louvain-la-Neuve, et pour elle, c’est chaque semaine la même galère. « Le vendredi soir, jusqu’à Namur on est debout, et puis ça va un peu mieux. J’ai une amie qui habite Martelange et qui va venir prendre le train ici, à Arlon, pour être sûre d’avoir une place parce qu’en partant d’Arlon c’est presque sûr d’avoir une place, mais si on démarre de Libramont, c’est fini… Je paye 25 euros par mois pour rester debout la moitié du temps, c’est pas dingue… Je prends toujours le train de 16h36 parce que pour celui de l’heure après, il y a encore plus de monde. »

Un peu plus loin sur le quai, trois amis attendent également de pouvoir monter dans le train pour rejoindre Namur. Leur ressenti est, sans surprise, le même. « La semaine, on a mis deux heures trente pour atteindre Namur à la place d’une heure trente, à cause des travaux. Les trains sont toujours bondés, c’est vraiment compliqué. Pour sortir c’est le pire. Il y a tellement de monde qui veut descendre que c’est le bazar complet ! », témoigne un des trois amis.

Des solutions voient (enfin) le jour

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Pleinement conscients de ces problèmes opérationnels, les écologistes se retroussent les manches pour améliorer le quotidien des navetteurs. Le député fédéral Olivier Vajda a alerté le Ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet il y a plusieurs semaines sur cette problématique. Ensemble, ils ont défini une première piste de solution, tout de suite opérationnelle : davantage de places dans les trains des étudiants du dimanche soir ! Mais le travail ne s’arrête pas là. À plus long terme, la rénovation de la ligne Arlon-Bruxelles, la mise en service de nouveaux matériels roulants, l’engagement de personnel… devront compléter cet effort.

Il ne reste donc plus qu’à espérer que toutes ces solutions soient rapidement effectives.