Grave accident de Pierre Palmade: chez nous aussi, la consommation de cocaïne au volant est très développée, «il nous arrive d’avoir des personnes positives à quatre drogues différentes», réagit Bertrand Caroy
Chaque jour en moyenne, neuf conducteurs se font prendre en Wallonie car ils sont sous l’influence de la drogue. La zone de police Boraine est à la pointe de la lutte contre la toxicomanie au volant.
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« Notre dernier cas de drogue au volant remonte à ce dimanche. Nous en avons eu aussi ce samedi », explique, ce lundi matin, Bertrand Caroy, responsable de la circulation dans la zone de police Boraine. L’accident de l’humoriste Pierre Palmade sous l’influence de la cocaïne n’est pas un cas isolé. « Lors de nos contrôles, nous constatons que de plus en plus de conducteurs ont consommé de la cocaïne. Au départ, nous avions surtout du cannabis », indique le policier hennuyer. Lors d’événements plus festifs, d’autres drogues sont dépistées, notamment l’ecstasy et les amphétamines.
« Cela fait vingt ans que nous combattons la drogue au volant », rappelle Bertrand Caroy. Les méthodes ont bien évolué. Au départ, les policiers utilisaient le test d’urine après avoir fait passer une série de tests au conducteur suspecté. Il fallait notamment marcher sur une ligne. « C’était assez lourd comme dispositif. Puis, nous avons eu le test salivaire qui devait être suivi par une prise de sang à l’hôpital. Là aussi, c’était assez lourd », se souvient-il.
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