Le commandant des pompiers de la zone VHP, basée à Verviers, élu Wallon de l’année


Commandant des pompiers de la zone de secours Vesdre Hoëgne & Plateau depuis 2017, Quentin Grégoire est ingénieur industriel de formation et s’est engagé comme pompier volontaire très jeune avant d’en faire sa profession.
Le Jalhaytois a d’abord été sous-lieutenant au Service régional d’Incendie de Verviers (2006), puis détaché à mi-temps au SPF Intérieur en charge de la rédaction de directives techniques et de formulation de conseils stratégiques (2012), ainsi que président de l’Union provinciale liégeoise (2010-2015) et président de la Fédération royale des Corps de Sapeurs-Pompiers de Belgique (2015-2019). Il préside ReZonWal depuis 2019, le réseau des zones de secours de Wallonie.
Expert ou formateur, il veille à créer du lien entre les différentes disciplines d’urgence. Au cœur de la coordination des opérations liées aux inondations en province de Liège, lors de la crise de la Covid-19, ou en prévention face aux risques de la sécheresse de 2022, il retire de son expérience des enseignements destinés à améliorer la culture de l’anticipation des risques et la gestion des crises.
Quentin Grégoire a été désigné par un jury composé d’anciens lauréats du Prix Bologne-Lemaire de la Wallonne ou du Wallon de l’année. Le Prix annuel est remis à une personne qui, par son action sociale, économique, politique ou culturelle aura le mieux servi les intérêts de la société wallonne.
Le principal intéressé s’est dit «surpris et heureux» de cette distinction purement honorifique. «Ma première réaction, ça a été de me dire: pourquoi moi? Puis je l’ai pris comme une reconnaissance de ma profession», a-t-il déclaré en assurant toujours tenter d’être «une force de propositions».
«On vit dans une société où l’on attend des autorités qu’elles nous viennent en aide, et c’est normal. Mais il faut comprendre que le premier maillon de la chaîne, c’est le citoyen. Il faut développer cette idée que tout le monde est important et que tout le monde peut agir» tout en investissant davantage dans la prévention, a ajouté Quentin Grégoire.
«On doit faire en sorte que la société se serre les coudes sans oublier que l’on est, chacun, acteur de sa propre vie», a-t-il conclu.