Les accompagnateurs de train du dépôt de Bruxelles-Midi ont repris le travail


Une réunion de conciliation entre syndicats et direction de la SNCB se déroulera jeudi afin d’aborder la problématique des agressions récurrentes du personnel de bord.
«Nous avons déjà pu dégager quelques pistes de réflexion lors d’une rencontre avec la direction mercredi. Il faut maintenant passer des paroles aux actes. Nous voulons des engagements fermes de la part de la SNCB», insiste Pierre Lejeune. Le président de la CGSP-Cheminots dénonce une recrudescence des cas d’agressions à l’encontre des travailleurs de la SNCB et déplore le «sentiment d’impunité» qui semble animer les auteurs de ces actes malveillants.
Concrètement, le syndicat plaide pour une augmentation des effectifs au sein de Sécurail, le service de sécurité au sein des gares et des trains, et une présence accrue de personnel dans les trains circulant le matin et le soir.
Par ailleurs, Pierre Lejeune souligne également la nécessité d’une meilleure complémentarité entre Sécurail, la police des chemins de fer et les zones de police. «Aujourd’hui, lorsqu’un accompagnateur est confronté à une agression, il y a encore beaucoup trop d’attente avant l’intervention de la police.» La mise en place de sanctions plus dissuasives est également souhaitée.
Si le dépôt d’un préavis de grève n’est pas à l’ordre du jour, Pierre Lejeune précise qu’une nouvelle «grève émotionnelle» ne peut être exclue en cas d’agression.
Plusieurs «mouvements émotionnels» ont eu lieu ces derniers jours sur le rail, notamment à Liège, Welkenraedt et Courtrai.
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